Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, ville de Guise
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Guise - Guise
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Commune
Guise
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Adresse
8 rue de la Poterne
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Cadastre
1984
AB
208
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéescour, communs
La date de 1567, gravée dans un cartouche de l'escalier, semble correspondre à l'époque de construction du bâtiment, caractérisé par sa tourelle d'escalier carrée, des encadrements de baies en pierre moulurée ainsi qu'une cheminée de brique ornée de bandes lombardes. La date de 1637, gravée sur la partie supérieure du limon de l'escalier, fait probablement état de remaniements postérieurs, comme la reprise des façades ou la construction de la porte cochère de la cour, aujourd'hui démontée. La maison est acquise en 1708 par Jean-Baptiste Faureau de Vauléger, seigneur de Sains et Richaumont et de Le Hérie-la Viéville et son épouse Marie-Anne Carpeau, dont l'écu d'alliance est sculpté sur le tympan de calcaire de la porte de la tourelle d'escalier. Elle passera par héritage à la famille Madrid de Montaigle. La propriété s'étend alors jusqu'à la porte de la Poterne (aujourd'hui la place du même nom) et comprend le logis principal, plusieurs cours et bâtiments à usages de communs. L'ensemble est acquis en 1928 par Jean-Marie Pierre Joseph Canonne, architecte DPLG établi à Guise, qui se séparera en 1965 de la maison principale et de sa cour.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 16e siècle
- Secondaire : 2e quart 17e siècle
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Dates
- 1567, porte la date
- 1637, porte la date
La maison occupe l'angle des rues de la Citadelle et de la Poterne. Sur cette dernière ouvre la cour arrière, qui formait à l'origine l'accès principal de la maison. L'angle nord-ouest de la tourelle d'escalier en hors-oeuvre, de section carrée, est traité en pan coupé sur une grande partie de son élévation, que rattrape un cul-de-lampe de pierre moulurée. Les pignons découverts s'élèvent sur les façade sur la rue de la Citadelle et sur la cour. La tourelle d'escalier est coiffée d'un toit en pavillon.
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Murs
- brique
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Toitsardoise
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagessous-sol, 3 étages carrés, 2 étages de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit en pavillon
- toit à longs pans
- pignon découvert
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
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Typologiesmaison entre rue et cour
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État de conservationrestauré, remanié
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- armoiries
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesélévation, escalier, baie, cheminée
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Protectionsinscrit MH partiellement, 1998/07/01
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Précisions sur la protection
Les façades, la toiture et le portail sur cour (aujourd'hui démonté) sont protégés.
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Référence MH
Cette maison est caractéristique, par sa masse élevée et étroite et ses haut pignons découverts, de l'architecture guisarde des 16e et 17e siècles. De plus, elle a conservé des éléments décoratifs originaux comme les bandes lombardes des cheminées, des encadrements de baies de pierre moulurée et les culs-de-lampe et cartouches de pierre sculptée de l'escalier. ; L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
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