Dossier d’œuvre architecture IA02000764 | Réalisé par
  • inventaire topographique, canton d'Aubenton
Monument sépulcral d'André Bouxin
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
  • Commune Aubenton
  • Adresse rue du Cimetière
  • Cadastre 1986 B2 300

Ce monument funéraire, abritant la statue d' André Bouxin, a été élevé au centre du cimetière par son père, conseiller général du canton d' Aubenton, dont il était le fils unique. L' épitaphe sur le fronton commémore la mort de ce jeune officier de cavalerie lors de la campagne de Syrie contre les rebelles druzes : LIEUTENANT ANDRE BOUXIN / OFFICIER DE CAVALERIE / LICENCIE EN DROIT / CHEVALIER DE LA LEGION D' HONNEUR / CROIX DE GUERRE, TROIS CITATIONS / CROIX DE GUERRE DES TOE AVEC PALME / NE A AUBENTON LE 15 AVRIL 1897 / TOMBE GLORIEUSEMENT A L'AGE DE 25 ANS / AU COMBAT D'ASLEHA LE 21 JUILLET 1922 / A LA TETE DE LA SECTION D'AUTOS-MITRAILLEUSES / QU'IL COMMANDAIT A DAMAS (SYRIE). Cet ensemble, a été réalisé en 1924 par Michel Roux-Spitz architecte grand Prix de Rome et Charles Cassou, sculpteur, également grand Prix de Rome (signature et titre sur chacune des vasques de l' escalier). Si ces signatures portent la date de 1924, la statue en pied d' André Bouxin (étudiée) par Charles Cassou porte cependant la date de 1925, semblant indiquer que la livraison effective de la statue a été postérieure à la réalisation du monument. L'un des reliefs en bronze porte la marque de l'atelier parisien du fondeur Ferdinand Barbedienne : F Barbedienne Paris. L' élévation antérieure du monument, entre les deux colonnes, présente une deuxième inscription ou épitaphe, difficilement lisible. Les deux reliefs en bronze comportent également des dédicaces familiales. De style Art déco, ce monument est un bel exemple de l' oeuvre de Michel Roux-Spitz (1888-1957), architecte et décorateur établi à Paris, actif en France, Belgique et en Italie de 1923 à 1957. Grand prix de Rome en 1920, cet élève de Tony Garnier se fit remarquer à la même époque avec la décoration du hall d'un ministère des Beaux-Arts à l' Exposition des arts décoratifs de 1925, avant de devenir l'un des architectes les plus représentatifs de l' architecture moderne classique, domestique et civile, des années 1930. Le monument d' Aubenton, commande privée, est l'une de ses toutes premières oeuvres et paraît n'avoir jamais attiré l' attention de ses commentateurs.

L' oeuvre est en marbre blanc veiné gris et noir, constituée de plaques rectangulaires sur une structure probablement en béton. Les deux colonnes encadrant la statue et supportant l' entablement sont également en marbre. Celui-ci, formant fronton, comporte un décor en relief dans la masse. Le monument possède également un escalier encadré de deux éléments architecturaux ovales formant des vasques. Les côtés latéraux du monument sont ornés de reliefs en bronze.

  • Murs
    • béton (incertitude)
    • marbre
  • Techniques
    • sculpture
    • fonderie
  • Représentations
    • palme
    • coq
    • drapeau
    • colonne
    • fronton
    • fleur
    • rose
    • couronne de laurier
  • Précision représentations

    L'entablement portant l'épitaphe comporte une frise de fleurs ou rosettes. Les deux côtés latéraux sont ornés d'une couronne funéraire et d'une palme avec deux coqs supportant un étendard.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Ce monument funéraire est exceptionnel, tant pour ses qualités architecturales, que pour l'identité de son auteur, Michel Roux-Spitz, architecte et théoricien majeur de l'architecture française des années 1930 à 1950.

Bibliographie

  • SCHLIENGER, Alain. Quand l´histoire passe par Aubenton...et s´y arrête..., Cahors : Impr. Tardy-Quercy, 1990.

Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1999
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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