Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
- patrimoine industriel, Somme
- patrimoine de la Reconstruction, La première Reconstruction
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Lefébure ThierryLefébure Thierry
Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Santerre Haute-Somme - Ham
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Commune
Muille-Villette
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Adresse
11 rue de Flamicourt
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Cadastre
2015
AA
78 à 85, 87 et 90 à 92
Anciennes références cadastrales 1987 A 20, 21
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Dénominationsminoterie
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AppellationsGrands Moulins de la Somme
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Parties constituantes non étudiéesconciergerie, cour, atelier de fabrication, bureau
En 1925, Paul et Octave Noé investissent un terrain vierge situé derrière les lignes de chemin de fer, pour construire une grande minoterie qui, en 1928, prend la raison sociale des Grands moulins de la Somme. A l'origine, sa capacité de traitement est de 350 quintaux de blé par jour et les silos peuvent accueillir 1800 t. de céréales. Il s'agit alors d'une des plus importantes minoteries du département de la Somme, loin devant la minoterie Damay-Filou, qui avant guerre constituait la grande minoterie de la région de Ham.
A l'occasion du changement de raison sociale, associé vraisemblablement à une augmentation de capital, le site est agrandi, avec notamment la construction des bureaux qui portent la date de 1928 au sommet du manteau de la cheminée centrale.
Endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale, l'établissement est contraint de suspendre sa production durant quelques années avant de reprendre en 1943. Après la guerre, l'équipement de la minoterie est modernisé permettant de doubler sa capacité de production et de stockage. L'entreprise Gilet est la seule attestée par tradition orale a être intervenue lors de cette dernière phase de travaux. En 1966, la minoterie traite 750 quintaux de blé par jour et les silos peuvent accueillir 3000 t. de céréales.
La minoterie fonctionne jusqu'en 1985. Après cette date, seuls les silos sont utilisés jusqu'en 1994, date de fermeture définitive de l'établissement. Depuis cette date, aucune affection de reconversion n'a été trouvé pour les bâtiments. En 1962, la minoterie employait plus de 20 salariés.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle, 4e quart 20e siècle
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Dates
- 1925, daté par tradition orale
- 1928, porte la date
- 1943, daté par tradition orale
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Auteur(s)
- Auteur : entrepreneur attribution par tradition orale
La minoterie occupe un terrain qui longe la voie ferrée, sur la rue de Flamicourt. L'usine dispose d'un embranchement ferroviaire spécifique qui lui permettait d'être approvisionné rapidement en blé et d'écouler également facilement les farines vers les centres commerciaux. Elle est accessible au sud par une large entrée marquée d'un portique métallique. A droite, s'élève les bureaux, flanqués de deux logements, dont un pour le concierge. Ce bâtiment en brique, à un étage carré et comble à surcroît, se caractérise par un avant-corps de trois travées traité avec pignon de façade et demi-croupe débordante. Une horloge en céramique est logée au sommet du pignon, dans la partie centrale d'un triplet d'arcatures en plein cintre. Au dessus, la cheminée porte un tableau de carreaux de céramique sur lequel figure la date de 1928. De part et d'autre de cette partie centrale, les logements sont également en brique avec traitement de l'étage en crépi et faux pan de bois. Ils sont couverts en ardoise, de toits à longs pans et pignons couverts.
Dans l'axe de l'entrée s'élève l'imposante façade de la minoterie proprement dite. L'édifice se compose d'un corps central de treize travées rythmé par un jeu d'ouvertures sur chacun des six niveaux d'élévation. Sa structure de béton armé est remplie de brique recouvertes d'un enduit de ciment. Le tout est couvert d'un toit terrasse en béton armé. Au centre de la façade, un demi octogone, logeant un escalier en hors oeuvre, dessert les deux premiers étages supérieurs. de la minoterie. Les extensions qui complétaient à l'origine cette partie centrale et qui étaient accessibles de part et d'autre par deux galeries couvertes suspendues n'est conservé que du côté ouest (gauche). A l'est (droite), ce dispositif de galerie suspendue a été comblé par deux travées en béton et rehaussé par un étage en bardage de tôles.
A l'intérieur, si la plupart des machines de bluterie et de broyage des grains a été enlevé, il subsiste au rez de chaussée les imposantes machines à pression d'huile du constructeur suisse Wintherthur ainsi qu'une dynamo.
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Murs
- brique
- béton armé
- ciment enduit
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Toitsbéton en couverture, ardoise
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Étages6 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans demi-croupe
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Escaliers
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Énergies
- énergie thermique
- moteur thermique
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État de conservationmenacé
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesmachine de production
Ce dossier de recensement du patrimoine industriel de la Somme, établi en 1988 par Benoît Dufournier, a été mis à jour et enrichi par Bertrand Fournier en 2015 dans le cadre de l'enquête thématique régionale sur la Première Reconstruction industrielle.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
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- (c) Département de la Somme
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Documents d'archives
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AD somme. Série R ; 10 R 974 : Muille-Villette. Dossiers de dommages de guerre des particuliers, de A à F. [1919-1927].
Documents figurés
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Vue aérienne de l'usine, carte postale, [vers 1960]. (Coll. part.).
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Vue aérienne des Grands Moulins de la Somme, Lapie éditeur, carte postale, vers 1960 (Coll. part.).
Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.