Les sources conservées aux archives départementales (série O) indiquent que la construction de la fonderie d'Adam Frenkl, en 1857 ou 1858, a donné lieu à la suppression d'un chemin rural qui aboutissait au chemin de Woincourt. Le plan dressé en 1865 (fig.) en donne une représentation à cette date. Y sont figurés, le logis et les différents bâtiments de l'usine (cheminée, bureaux, fonderie, etc.), également représentés dans une en-tête de papier à lettre (fig.).

Les matrices cadastrales signalent la construction de deux magasins en 1861 et l'agrandissement de la fonderie (construite avant 1856) en 1866, pour Adam Frenkl. dès 1869, il fait construire plusieurs maisons à proximité de son usine : chemin XXX (3 en 1869), rue de Woincourt (ill.), rue d'Embreville (3 en 1870, 1 en 1872).

L'en-tête de papier à lettres, des années 1880, montre que l'usine a été agrandie à l'est. De nouveaux logement sont construits rue d'Embreville (2 en 1886) et de Woincourt (maison et boutique, 1889). Les matrices cadastrales signalent encore des agrandissements en 1898 et en 1899 pour Charles Parmentier-Frenkl.

Vers 1910, la fonderie de fonte malléable à cœur noir est mentionnée sous la raison sociale Américaine Parmentier-Frenckl.

L'aile sud des bureaux, implantée en bordure de la rue de Woincourt (actuelle rue Joliot-Curie), est démolie avant 1923, au moment de la rénovation du logement patronal.

Spécialisée dans la fabrique de clefs, l'usine a été réaménagée au milieu du 20e siècle. La raison sociale est restée inchangée jusqu'à sa fermeture en 1982. La vente et la démolition partielle sont survenues en 1988. La surface du site était d'environ 4500 m2, dont 2500 m2 de surface bâtie, en 1988.

Histoire technique

L'usine a été équipée d'une chaudière à vapeur et d'un moteur à gaz pauvre, ainsi que de trois fours ardennais.

Effectif

1962 : plus de 20 salariés.

Existence d'un fonds d'archives privées.