Moulin et usine de bonneterie implantés sur un site mentionné vers 1840 à l'occasion de travaux réalisés par le meunier Lhomme. En 1885, construction d'un atelier et d'un magasin par la Vve Jules Lardière. Cette usine est fortement endommagée vers 1918 et reconstruite en 1920. Après de nouvelles destructions, l'usine est reconstruite sur ses bases vers 1950, notamment les ateliers en shed. En 1967, elle abandonne l'activité de bonneterie et devient usine de machines d'apprêts pour la bonneterie, sous la raison sociale Ets J. Domisse. Une petite usine de quincaillerie, construite vers 1920 par Chardin Père, sise sur Fouilloy, lui est rattachée en 1968.
1840 : mention d'une roue hydraulique verticale. 1932 : transformateur. Vers 1942 : mention de 2 roues hydrauliques. Vers 1950 : chaudière. 2 métiers à tricoter modèle Lée et 2 métiers à faire les bas au monogramme L.S. sont conservés.
Entre-deux-Guerres : 200 salariés au maximum. 1962 : plus de 100 salariés chez Lardière, moins de 20 chez Chardin.
Existence d'un fonds d'archives privées.
Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.