Photographe au service régional de l'Inventaire Nord-Pas-de-Calais.
- inventaire topographique, canton de Bergues
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes des Hauts de Flandre - Grande-Synthe
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Commune
Pitgam
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Adresse
rue de l'Église
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Cadastre
1825
B2
597
;
1980
C3
311
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint-Folquin
L’importante église paroissiale Saint-Folquin, dont l’histoire ancienne n’est pas connue, a au moins une origine romane comme en témoignent des maçonneries en pierre ferrugineuse du mont Cassel souvent utilisée aux XIe et XIIe siècles dans les constructions de la région et la partie haute de la massive tour sur montant la croisée du transept dont les ouvertures jumelles en plein cintre sont décorées de cordons de billettes. Le plan de l’édifice est celui des grandes églises halles de la région avec nef et bas-côtés, de même hauteur, transept saillant et grand chœur à abside polygonale, flanqué de deux chapelles de même. La longueur hors tout est de cinquante mètres.
À part la tour d’origine romane, la majeure partie de l’édifice date des XVe, XVIe et XVIIe siècles : l’un des murs porte la date de 1453 et un pilier de la nef, celle de 1557. L'église est rebâtie en brique, vraisemblablement au XVIe siècle, avec trois vaisseaux d'égale hauteur, prenant alors la forme d'une église halle ou hallekerque. La façade occidentale possède un beau portail Renaissance avec décor de brique moulée et de pierre calcaire. L'église est incendiée par les Anglais en 1661 et est simplement réparée en 1666. Dévastée en 1644, puis incendiée en 1658 par les armées anglaises, l’église a été très restaurée dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. Les fenêtres du sanctuaire sont remaniées en 1788, les arcs brisés étant remplacés par des arcs segmentaires. Les piliers de la nef sont travestis en colonnes toscanes en 1847.
L’intérieur est couvert de voûtes en bois et conserve un remarquable mobilier en grande partie des XVIIe et XVIIIe siècles, notamment une série de retables dont l’exécution est due à des artistes flamands issus vraisemblablement des chantiers navals de Dunkerque.
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Période(s)
- Principale : 11e siècle, 12e siècle , (incertitude)
- Principale : 16e siècle
- Principale : 2e moitié 17e siècle
La tour de la croisée est en pierre de taille, tandis que l'élévation du bras sud du transept présente une alternance d'assise de brique et de pierre.
Cette tour de la croisée est également coiffée d'un flèche polygonale, la sacristie étant coiffée d'un toit à croupe et couverte d'une voûte nervurée appareillée comme la voûte à arêtes triples.
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Murs
- brique
- calcaire
- pierre de taille
- brique et pierre à assises alternées
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Toitsardoise
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Plansplan en croix latine
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Étages3 vaisseaux
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Couvrements
- lambris de couvrement
- voûte nervurée appareillée comme la voûte à arêtes triples
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Couvertures
- toit à longs pans
- flèche polygonale
- croupe polygonale
- pignon découvert
- croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour en charpente
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Statut de la propriétépropriété publique
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Protectionsinscrit MH, 2006/06/26
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Précisions sur la protection
L'église en totalité (cad. C 311) : inscription par arrêté du 26 juin 2006.
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Référence MH
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Né en 1950 en Algérie. Titulaire d’un doctorat en médecine - thèse soutenue en 1995 : « Histoire et architecture des amphithéâtres d’anatomie et des salles de dissection à Paris sous l’Ancien Régime » -, d’un certificat de médecine tropicale-santé dans le monde, d’une licence de langue et civilisation arabe, enfin d’un D.E.A. d’histoire de l’art soutenu en 1999 : « Histoire des locaux destinés à l’enseignement de l’anatomie dans les institutions parisiennes : de la création de l’École de santé de Paris à la construction du premier institut d’anatomie (1794-1832) ».
Après sa réussite au concours de conservateur du patrimoine en juin 1985, Pierre-Louis Laget a occupé de 1985 à 2017 un poste de chercheur dans le service de l’Inventaire de la Région Nord-Pas-de-Calais (puis Hauts-de-France).
Né en 1950 en Algérie. Titulaire d’un doctorat en médecine - thèse soutenue en 1995 : « Histoire et architecture des amphithéâtres d’anatomie et des salles de dissection à Paris sous l’Ancien Régime » -, d’un certificat de médecine tropicale-santé dans le monde, d’une licence de langue et civilisation arabe, enfin d’un D.E.A. d’histoire de l’art soutenu en 1999 : « Histoire des locaux destinés à l’enseignement de l’anatomie dans les institutions parisiennes : de la création de l’École de santé de Paris à la construction du premier institut d’anatomie (1794-1832) ».
Après sa réussite au concours de conservateur du patrimoine en juin 1985, Pierre-Louis Laget a occupé de 1985 à 2017 un poste de chercheur dans le service de l’Inventaire de la Région Nord-Pas-de-Calais (puis Hauts-de-France).