Selon A. Ponthieux, la paroisse est attestée au 11e siècle, le droit de nomination de la cure appartenant alors aux chatelains de Noyon, puis à partir de 1100, à l'évêque qui l'abandonna aux chanoines, puis à l'abbaye Saint-Eloi (1120), puis à Saint-Barthélémy. L'église échappa à l'incendie de 1293 ; elle apparaît effondrée sur un dessin de Taverniers de Jonquières de 1779. Le portail faisait face au chevet de la cathédrale et supportait une tour de clocher carrée. L'église et le cimetière ont été vendus à la Révolution et les terrains lotis par le sieur Grare. Le presbytère avait été bâti vers 1740, le procès-verbal de vente de 1791 indique qu'il se composait d´une salle, cuisine et vestibule, au rez-de-chaussée, de deux pièces et d'une garde-robe, à l'étage, et d'un grenier.