A Noyon, les frères des Ecoles chrétiennes s´installèrent successivement dans trois établissements.
D´abord logés rue des Boucheries, dans une maison acquise en 1718 de la fabrique de l´église Saint-Martin, ils s´installent, en 1739, dans un bâtiment plus spacieux, rue du Gard, où ils demeurent jusqu´en 1783. Mgr de Grimaldi, dernier évêque de Noyon, met ensuite à leur disposition une maison et des dépendances plus vastes, rue Saint-Maurice (actuelle rue de Paris), acquise aux Lévêque père et fils, et se réserve l´hôtel de la rue du Gard. L´école gratuite, ouverte en 1787, fonctionna jusqu´en 1794.
Après la Révolution, l´école fut rétablie en 1818, par l´abbé Lejeune et l´année suivante, la ville offrit l´ancien bâtiment scolaire de la rue Saint-Maurice. On comptait 259 enfants en 1831.
L´école était devenue insuffisante et menaçait ruine. En 1853, une souscription publique permit d´acquérir l´ancien hôpital des Capettes qui lui était contigu. Grâce à une subvention de la ville, les bâtiments sont reconstruit de 1859 à 1863, sur les plans de l´architecte communal Lhérondelle, mais l´école ne fut bénite que le 20 mai 1881.
En 1910, la ville de Noyon achète une partie des bâtiments, pour en faire une école de filles.
Endommagée pendant la Première Guerre mondiale, l'école est restaurée à l'identique, dans les années 1920.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022. Responsable de service région Picardie puis Hauts-de-France jusqu'en 2022.