Dossier de présentation du mobilier IM80002033 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, Reconstruction de la Haute-Somme
  • mobilier et objets religieux, enquête externe
Le mobilier de l'église Saint-Martin de Roisel, Eglise paroissiale Saint-Martin de Roisel
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  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

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  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de la Haute-Somme - Roisel

Le mobilier de l'église, dessiné par l'architecte Debat-Ponsan, est principalement réalisé par des entreprises amiénoises : celles de Marcel Sueur (maître-autel en comblanchien poli, candélabre et croix en Duranic, autels de chapelles, fonts baptismaux, table de communion), de Darras-Delahaye (chemin de croix, 1933) et de Gustave Tattegrain (mobilier en bois,1932).

L'entreprise Moretti exécute les deux ambons en ciment armé et brique (1930) et le menuisier Devrainne de Roisel réalise les bancs.

Deux artistes parisiens interviennent également dans l'église : Jean Damon, pour des verrières géométriques de trois baies de chœur et deux baies de transept (devis octobre 1930) et M. Guiraud-Rivière (bas-relief sculpté accepté sur maquette en juillet 1929).

  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Damon Jean
      Damon Jean

      Jean Damon naît à Paris (4e) le 8 mars 1902. Il est le fils d'Alfred-Auguste Damon et de Marthe-Marguerite Leroy-Dupré. Ces derniers, amis et voisins du peintre-verrier Jac-Galland, installé rue Verniquet (Paris 17e), vont reprendre cet atelier après la mort de Galland en février 1922. Il est donc permis de supposer que Jean Damon s'est formé à l'art du vitrail et au travail du verre chez Jac-Galland, et à la gestion d'une telle entreprise sous la direction de son père.

      Lors de son mariage le 21 mai 1928, Jean Damon est présenté comme maître-verrier. Un mois auparavant, avaient été créés les "Établissements Damon" qui succèdent à l'"Atelier Jac-Galland" au 13 rue Verniquet et que Jean Damon va désormais diriger. Ces établissements continuent à répondre à la commande de verrières. Mais ils paraissent surtout se consacrer à la création et à la production de luminaires modernes en métal et verre, équipés de verres spéciaux diffusants, qui font l'objet de louanges dans les périodiques consacrés aux arts décoratifs. Une usine est installée à Boulogne-Billancourt, 29 rue de Silly, et le siège social des établissements y est transporté à la fin de l'année 1930 ou au début de 1931. Il semblerait pourtant que la production des verrières n'ait jamais quitté Paris, comme en témoignent les inscriptions portées sur les vitraux émanant de cet atelier. Ces inscriptions mentionnent aussi le nom des cartonniers, souvent René Bour, mais parfois d'autres artistes comme F. Turlan ou M. Renaut.

      Les établissements Damon font faillite en 1935 (jugement du 26 juillet 1935) et cessent leur production. Jean Damon, qui avait été qualifié d'industriel sur les listes électorales de 1933, va alors trouver un poste chez Renault à Boulogne-Billancourt. Il serait mort le 22 mai 1944.

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    • Auteur :
      Tattegrain Gustave
      Tattegrain Gustave

      Entreprise de menuiserie Gustave Tattegrain, attestée 23 rue Saint-André à Amiens, en 1929.

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      Sueur marbrerie et entreprise de monuments funèbres , dit(e) Marcel Sueur, Robert Sueur
      Sueur marbrerie et entreprise de monuments funèbres

      Marbrerie et entreprise de monuments funèbres amiénoise dirigée par Marcel Sueur, neveu de Léopold Delalieux, dont il prend la succession.

      En 1881, Marcel Sueur (né en 1864 à Auchevillers) et Léopold Sueur (né en 1867 ou 1868) sont ouvriers tailleurs de pierre chez leur oncle (recensement de population), Grande rue Saint-Maurice.

      Marcel Sueur-Mallart est établi rue 381-383 Saint-Maurice (recensements de population de 1906 et 1911). Lui succède son fils Robert Sueur (né en 1894), domicilié 381 rue Saint-Maurice, en 1937-1938 (AC Amiens 2M 17/27).

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    • Auteur :
      Debat-Ponsan Jacques
      Debat-Ponsan Jacques

      Architecte. Fils du peintre Edouard Debat-Ponsan, Grand prix de Rome en 1912. Architecte en chef de l'Administration des PTT (1928), puis des Bâtiments civils et palais nationaux (1931), il participe à la reconstruction des régions libérées en tant qu'architecte agréé par la Préfecture de la Somme.

      Agence à Amiens, 4 boulevard de Belfort (1923) et 18 rue Delamorlière (1926 et 1929).

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Bibliographie

  • INVENTAIRE GENERAL DU PATRIMOINE CULTUREL. Région PICARDIE. La Reconstruction dans l'Est de la Somme : l'architecture religieuse et son décor. Réd. Céline Frémaux ; photogr. jean-Claude Rime, Thierry Lefébure. Trouville-sur-Mer : Illustria, 2007 (Parcours du patrimoine, 330).

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Édifice
Eglise paroissiale Saint-Martin de Roisel

Eglise paroissiale Saint-Martin de Roisel

Commune : Roisel
Adresse : place du, 11-Novembre, ancienne rue, de l'Eglise, ancienne rue de Péronne