Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022. Responsable de service région Picardie puis Hauts-de-France jusqu'en 2022.
- inventaire topographique, Amiens métropole
- mobilier et objets religieux
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
Sources :
Les sources conservées aux archives départementales (série V) indiquent que le mobilier de la nouvelle église est partiellement dessiné par l´architecte Henry Antoine (maître-autel et chaire à prêcher), en 1852. Le maître-autel est réalisé par le menuisier Gaudelette, en 1852. Les gradin et tabernacle de l´autel secondaire sont réalisés par le menuisier amiénois Fruchard, en 1879.
La fabrique fait l´acquisition d´un chemin de croix au marchand Ernest Waquant (vers 1890), d´un Enfant Jésus sur lit de paille au statuaire Z. Hesse (1892), d´un drap des morts à la fabrique Deprez-Sueur (1893).
Les sources conservées aux archives départementales (série O) indiquent que les verrières sont restaurées en 1921 par le peintre-verrier amiénois G. Tembouret ; celui-ci fournit trois sujets à plusieurs personnages : le Baptême du Christ, saint Médard dans un encadrement de grisaille et saint Louis. L'inventaire du mobilier conservé dans l'église en 1906 (série W) signale la présence de deux autels (dédiés à la Vierge et à saint Médard), de deux statues en bois représentant saint Médard et l'Ange Gardien, de cinq statues en plâtre représentant sainte Catherine, sainte Barbe, saint Roch, saint Nicolas et saint Eloi, enfin de cinq tableaux représentant Le Baptême du Christ (3m / 2m), un prophète, saint Louis et deux tableaux attribués à Frère Luc : La Présentation au Temple et l'Assomption.
Les sources conservées aux archives nationales (série F) mentionnent un tableau représentant le Christ et saint Jean, réalisé par M. Martinet, attribué à l´église de Longueau en 1851 (aboutissement inconnu). Travaux historiques : Selon le Dictionnaire historique et archéologique de Picardie (1909), l'église conservait un bénitier aux armes des familles de Sachy et de Villers-Rousseville, un tableau représentant une Assomption, provenant des Jacobins d'Amiens et attribué à frère Luc (17e siècle), enfin un reliquaire en bois sculpté du 18e siècle.
-
Auteur(s)
- Auteur : peintre
- Auteur : peintre
- Auteur : sculpteur
-
Auteur :
Tembouret Georgespeintre-verrierTembouret Georges
Georges-Louis Tembouret est né à Amiens le 21 octobre 1891. En 1915, il est déjà associé à un nommé Brasseur et installé 24 bis place René Goblet à Amiens. Il restera à cet emplacement, jusqu'à ce que la destruction de son atelier au cours de la Seconde Guerre mondiale mette sans doute un terme à son activité de peintre-verrier. Il décède à Amiens le 6 avril 1975.
Il fait partie du groupement de Notre-Dame des Arts à Amiens, comme verrier. Il s'adonne également à la peinture comme en fait état un " Journal de Fourmies " de 1938, qui mentionne une exposition de ses tableaux, consistant principalement en paysages de Picardie et de Thiérache et en vues d'Amiens.
En ce qui concerne le vitrail, un article de la Revue géographique et industrielle de France (début des années 1930) signale qu'à cette date, il a déjà collaboré à la réédification de 42 églises détruites par la guerre dans les diocèses d'Amiens (par exemple Lihons, Framerville), d'Arras (1er ensemble de Saint-Vaast de Bailleul, Hendecourt-lès-Cagnicourt) et de Lille (Fresnes-sur-Escaut). Il semble, dans l'Aisne, avoir œuvré surtout en Thiérache (Flavigny-le-Grand et Beaurain, Saint-Martin-Rivière, Sorbais, etc.).
En dehors du domaine religieux, il a aussi réalisé des vitraux pour les hôtels des Postes de Trouville et Deauville, les hôtels de ville d'Albert, de Roye, de La Capelle, l'hôtel-restaurant " Le Pétion " au Nouvion-en-Thiérache, et pour de nombreuses habitations privées.
Il a eu pour cartonnier habituel - mais non exclusif - André Noel.
-
Auteur :
Dufour entreprise de marbrerie et de monuments funèbresentrepreneur attribution par sourceDufour entreprise de marbrerie et de monuments funèbres
Entreprise de monuments funèbres fondée par Alphonse Dufour, tailleur de pierre né à Boves et établi à Longueau.
-
Auteur :
Antoine Louis Henryarchitecte attribution par sourceAntoine Louis Henry
Architecte, président de la société régionale des architectes du nord de la France, président d'honneur de la société des Antiquaires de Picardie, membre du conseil départemental des constructions et bâtiments publics.
Arrive à Amiens en 1846 pour construire la gare.
Architecte de la ville jusqu'en 1856 (démission).
Architecte de l'arrondissement de Doullens (Somme).
Père de Georges Antoine et de Joseph Antoine. Grand-père d'Henry Antoine.
1862 : domicilié 21 rue des Saintes-Maries (annuaire).
1881 : domicilié 10 rue des Saintes-Maries à Amiens avec son fils Joseph (19 ans) élève architecte.
chevalier de la légion d'honneur, capitaine commandant honoraire de la compagnie des sapeurs-pompiers, membre du conseil municipal,
Voir le site http://www.purl.org/inha/agorha/002/75226.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
Documents d'archives
-
AN. Série F ; F/21/0423. Dossier 13 [départements].
-
AD Somme. Série O ; 99 O 2407. Longueau. Administration communale (1870-1939).
-
AD Somme. Série V ; 5V 440. Longueau (1807-1899).
-
AD Somme. Série W ; 1272W 193. Reconstruction de l'église de Longueau.
Bibliographie
-
SOCIETE DES ANTIQUAIRES DE PICARDIE. Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie. Tome I : Arrondissement d'Amiens, cantons d'Amiens, Boves et Conty. Amiens : Société des antiquaires de Picardie, 1919. Réed. Bruxelles : Editions culture et civilisation, 1979.
p. 146
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Ancienne église paroissiale Saint-Médard (détruite)
Adresse : rue, Chevalier-de-la-Barre, ancienne rue dite Grande-Rue
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.