• inventaire topographique, canton de Villers-Bocage
  • patrimoine funéraire
Tombeau d'André Jérôme Lemaire, Cimetière communal de Vaux-en-Amiénois
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois - Villers-Bocage
  • Commune Vaux-en-Amiénois
  • Lieu-dit Cimetière, près de la Croisette

Ce tombeau a été élevé pendant l'entre-deux-guerres par l'entrepreneur de monuments funèbres amiénois Lesot-Helleu, qui exécuta également dans le même cimetière la petite chapelle funéraire de la famille Bremand-Jumel. C'est la seule oeuvre de ce type recensée dans le canton de Villers-Bocage.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle
  • Picardie, 80, Amiens
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Lesot (entreprise de monuments funèbres)
      Lesot (entreprise de monuments funèbres)

      Entreprise de monuments funèbres, qui réunit les deux anciennes maisons Sallé et Lesot fondées en 1835 et 1866.

      Emile Lesot-Delaporte (1856-1926). D'abord tailleur de pierre, Grande-rue Saint-Maurice (recensement de population 1881), il s'établit entrepreneur de monuments funèbres au 361 Grande rue Saint-Maurice (recensements de population 1906 et 1911), à côté de Lamolet-Tattegrain. Président d'honneur de l'association Michelet et des jardins ouvriers du faubourg St-Maurice, officier de l'Instruction publique, chevalier de Mérite agricole. Titulaire des médailles d'honneur de la prévoyance sociale et de la Mutualité.

      L'entreprise est ensuite connue sous le nom de Lesot frères, qui réunit Emile Lesot-Delaporte et son frère Emilien Lesot-Flament, marbrier installé au 375 rue Saint-Maurice (1906 et 1911). L'atelier est situé au 203 rue Saint-Maurice (1900-1911). L'annuaire de 1926 donne à nouveau l'adresse de l'entreprise au 361 rue Saint-Maurice.

      Au lendemain de la première guerre mondiale, l'entreprise est dirigée par Georges Emile Lesot-Helleu (1887-1938), qui s'établit 403 rue Saint-Maurice (atelier, magasin et bureau), peut-être dans l'ancien atelier d'Achille Sallé (AC Amiens 2M 17/27).

      En 1945, l'entreprise est donnée 411 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).

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      entrepreneur signature

Le tombeau est taillé dans un calcaire à grain serré dit pierre (ou grès) de Belgique , couramment employé par les marbriers du Nord de la France dans la première moitié du 20e siècle. Il combine une stèle familiale classique surmontée d'une croix (famille Lemaire-Gambier, à gauche) et une évocation plus originale d'un soldat mort au combat dans la Marne en 1915, André-Jérôme Lemaire (partie droite du tombeau, couronnée par une statue de Poilu).

  • Catégories
    sculpture
  • Matériaux
    • calcaire, taillé, gravé, décor en ronde bosse, décor en bas-relief, décor à fond en cuvette, décor dans la masse
  • Précision dimensions

    Dimensions non prises.

  • Iconographies
    • soldat, en pied
    • portrait, en buste, de profil
    • drapeau, laurier
  • Précision représentations

    La stèle consacrée à André-Jérôme Lemaire est ornée d'un drapeau en bas-relief et du portrait gravé du défunt en buste, avec son uniforme du 128e d'infanterie. Elle est couronnée par une statue de Poilu en pied. Un rameau de laurier sépare cette stèle de la partiefamilialedu tombeau, à gauche.

  • Statut de la propriété
    propriété privée (incertitude)

L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.

Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2000
Édifice
Cimetière communal de Vaux-en-Amiénois

Cimetière communal de Vaux-en-Amiénois

Commune : Vaux-en-Amiénois
Lieu-dit : près de la Croisette