Le style des personnages représentés permet de dater cette verrière du milieu du 13e siècle. Elle n'occupe probablement pas sa place d'origine. En effet, les verrières de l'abside proviennent de trois ensembles, créés successivement dans le courant du 13e siècle, ou créés conjointement par des ateliers différents. Leur rassemblement au-dessus du sanctuaire est antérieur à la Révolution. Il est toutefois admis que ces verrières ornaient jadis les fenêtres hautes du choeur ou du petit transept. En 1855, Guilhermy y voit quatre saints personnages chaussés. Ce détail iconographique signale qu'il s'agit de saints missionnaires. L'un d'entre eux tient un phylactère qui semble porter son nom. Il n'y a alors que des débris dans la rose. La Première Guerre mondiale cause à cette verrière de graves dommages et provoque la destruction de l'un des personnages. Au retour de la paix, les éléments subsistants sont démontés et entreposés au Panthéon. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que la longue restauration de la basilique touche à sa fin, cette verrière est réparée par l'atelier du peintre-verrier parisien Auguste Labouret, à partir de 1952. Les panneaux détruits et la rose sont recréés par le même atelier, en 1954 ou 1955, sur un carton d'Hector de Pétigny, artiste peintre et sculpteur. Elle subit quelques dommages en 1916, puis est démontée par les Allemands au début de l'année 1917 et emportée à Maubeuge. Le retour de la paix permet sa restitution à son propriétaire, mais l'état de la basilique dont commence la longue restauration ne permet pas le remontage des verrières qui sont entreposées au Panthéon. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que la restauration de la basilique touche à sa fin, cette verrière est restaurée par l'atelier du peintre-verrier parisien Auguste Labouret. La rose détruite est recréée par le même atelier, au début des années 1950, sur un carton d'Hector de Pétigny, artiste peintre et sculpteur. Le sujet traité reprend celui de la rose détruite, connu par des descriptions du 19e siècle. La verrière est reposée en 1956, au moment où la basilique est entièrement rendue au culte.