L'ameublement et le décor de l'église d'Acy ne sont connus et documentés qu'à partir du 18e siècle. Michel Besoignet du Rivage, curé de la paroisse d'Acy décédé en 1782, est à l'origine de certains apports notoires (choeur, autels secondaires, fonts baptismaux, confessionnal). Plusieurs dallages en calcaire avec dés de marbre noir ainsi que la clôture et le retable des fonts baptismaux sont probablement liés à ces travaux, de même que le maître-autel décrit comme "très beau et très décent" en 1805. Le mobilier est complété au cours du 19e siècle. En 1890 sont mentionnés deux autels secondaires en bois placés sous le vocable de Notre-Dame de Lourdes (ancien autel de la Vierge) et de saint Médard, patron de l'église qui en possède des reliques. A cette date, l'église est ornée de verrières datant du 3e quart du 19e siècle et représentant les Evangélistes, saint Bernard, sainte Thérèse d'Avila, saint Vincent de Paul et saint Louis, ainsi que de tableaux représentant saint Sébastien, saint Antoine, saint Eloi, saint Vincent et sainte Marie-Madeleine. Les travaux assez conséquents dont l'église fait l'objet à la fin du 19e et au début du 20e siècle sont consacrés en mai 1903 par Monseigneur Augustin-Victor Deramecourt, évêque de Soissons. Les nouvelles cloches sont bénites en 1909. Lors de la restauration de l'église après les dommages de la Première Guerre mondiale, un programme décoratif et mobilier assez ambitieux est mené (verrières, autel latéral, confessionnal, fonts baptismaux, chaire à prêcher, tref). L'ébéniste Jean Marquette de Braine livre en 1929 et 1931 le chasublier, les stalles et bancs d'oeuvre, l'armoire de la sacristie et peut-être les bancs de fidèles. Un autel conforme à la nouvelle liturgie a été placé dans le choeur après le concile de Vatican II.