D'après lecture du rapport relatif à la "Visite épiscopale, questionnaire, arrondissement de Soissons", les vases sacrés d'avant-guerre furent offerts par M. Delaplace, ancien curé de Braye-en-Laonnois, chanoine de la cathédrale de Soissons. Une lampe en bronze doré fut donnée par l´Impératrice Eugénie, en souvenir de l´hospitalité que Braye offrit à Napoléon en 1814. Plusieurs tableaux et croix ornaient alors l'intérieur de l'église. Une Assomption de la Vierge sculptée en pierre complétait le mobilier. Le choeur et la nef étaient pourvus de lambris de demi-revêtement. L´ensemble de ce mobilier disparut au moment de la destruction de l´église en 1918.
Le 13 mai 1921, la commune commande à l'Oeuvre de Secours aux Eglises dévastées du diocèse de Soissons, afin d'assurer le culte, une croix d´autel, quatre chandeliers, quatre souches, une croix de procession, un bénitier muni de son goupillon, un encensoir, une paire de burettes et leur plateau, un ciboire. L'envoi est complété le 10 août 1923 par du linge liturgique. Le 25 août 1923, la chapelle en bois possède une pierre d´autel, ainsi qu'une cloche, un calice, un ciboire, des vases sacrés, un ornement liturgique complet. Nous ne sommes pas en mesure d´affirmer avec assurance que ce mobilier correspond à celui qui occupe actuellement le nouvel édifice. En ce cas, sa datation est postérieure à 1928.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'église eut encore à subir des pertes de matériels et d´agencements d´édifices cultuels (souches des autels, lampe de sanctuaire, canons d´autel, chandeliers, nappes).