Ce lutrin, de style rocaille, date du 1er quart du 18e siècle. Les comptes des marguilliers de la fabrique de Notre-Dame pour les années 1706 et 1707 portent mention d'une commande d'un lutrin. Il est fait mention du paiement à hauteur de 2 livres et 10 sous d'un dessin de lutrin fait à Saint-Quentin. La somme de 400 livres est reçu du marquis de Romesnil ou Dromesnil pour être employée en un lutrin de fer légué par feu M. le marquis de Marfontaine, à la charge d'un obit annuel et perpétuel. En 1710, il est fait mention que le lutrin est terminé, le compte de l'année indique les paiements suivants : Payé à M. Jacques Larmuzeau, pour la voiture du socle de pierre du lutrin, 4 livres... A Philippe Spilemont, pour l'avoir fourni, 12 livres. Cette même source précise qu'il a été payé 210 livres à Roland Fontaine, serrurier à Laon, pour avoir fourni ledit lutrin , et que le transport de Laon à Vervins a coûté également 10 livres. Le lutrin peut être rapproché de celui qui est conservé dans la cathédrale Notre-Dame de Laon et qui lui est très semblable. Aujourd'hui déposé dans les combles de l'église, il a perdu son pied et semble être condamné à une destruction certaine.
Dossier d’œuvre objet IM02002646
| Réalisé par
Guiochon Xavier-Philippe
Guiochon Xavier-Philippe
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- inventaire topographique, ville de Vervins
- mobilier et objets religieux
Lutrin de style rocaille
Œuvre étudiée
Auteur
-
Plouvier MartinePlouvier MartineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Vervins
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Commune
Vervins
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Adresse
Eglise paroissiale Notre-Dame
,
place de l' Eglise
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Emplacement dans l'édifice
dans les combles de l'église ;
au-dessus du transept nord
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Dénominationslutrin
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Appellationsstyle rocaille
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Période(s)
- Principale : 1er quart 18e siècle
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Dates
- 1710
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Picardie, 02, Laon
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Auteur(s)
- Auteur : serrurier
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Auteur :
Spilemont PhilippemarbrierSpilemont PhilippeCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Le lutrin, qui a perdu son pied, est en fer forgé et fer étampé. Les éléments décoratifs, en relief, portant des traces de peinture faux or, sont en tôle découpée et relevée. Il était probablement tournant à l'origine.
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Catégoriesferronnerie
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Structures
- plan, rectangulaire vertical
- élévation, droit
- élévation, forme complexe
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Matériaux
- fer, en plusieurs éléments forgé, étampé, décor en relief, décor dans la masse, décor rapporté, peint faux or
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Précision dimensions
h = 75 ; la = 71 ; pr = 83.
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Iconographies
- ornement à forme végétale, à coquille, acanthe, à rinceaux
- ornement à forme géométrique
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État de conservation
- oeuvre mutilée
- oeuvre menacée
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Précision état de conservation
Du lutrin ne subsiste que la partie supérieure, le pied a disparu. Le lutrin est aujourd'hui déposé dans les combles, il est dans un très mauvais état de conservation.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Date(s) d'enquête :
1999;
Date(s) de rédaction :
2000
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Guiochon Xavier-Philippe
Guiochon Xavier-Philippe
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Dossiers de synthèse
Historienne, Martine Plouvier a été conservateur régional de l'Inventaire général de Picardie, conservateur en chef aux Archives nationales et directrice du Centre d'études et de recherches prémontrées.