L'ancien logement patronal, construit pour François-Marie Ducastel-Dehesdin, qui se déclare fabricant de serrures dans le recensement de 1872, puis manufacturier dans celui de 1881, est représenté sur une en-tête de facture d'entreprise de 1901, qui indique son emplacement et ses dispositions d'origine par rapport à l'usine (ill.). En 1906, il est habité par sa veuve, Catherine Dehesdin.

Sur ce document apparaît un logis à cinq travées comportant un étage et une lucarne sur le toit. Le mur pignon ouest comportait deux travées de fenêtres sur trois niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée et étage). Précédé d'un jardin délimité par un mur bahut surmonté d'une grille, il disposait d'un accès depuis la rue via un portail. La façade postérieure ouvrait sur la cour de l'usine.