L'ancien presbytère, qui est représenté sur le cadastre napoléonien de 1834, est aussi connu par un plan antérieur conservé aux archives départementales (série O). Ce relevé du bâtiment fait en 1828 par l'architecte Marest, permet d'identifier un bâtiment de plan allongé, dont les murs gouttereau étaient en pan de bois. On peut également noter sur ce plan, la disposition et la taille irrégulière des baies, en façade nord, sur le jardin, la seule ouverture, au rez-de-chaussée, côté rue étant la porte d'entrée, avec un petit jour, éclairant le potager de la cuisine. Le presbytère comptait une salle et une cuisine, au rez-de-chaussée et trois chambres à l'étage, dont deux à feu. Un petit escalier donnait accès à l'étage, où l'on observe la présence d'un corridor côté rue. Le projet de réaménagement intérieur de l'architecte Marest, consiste à améliorer le confort du presbytère. La grande cheminée de la salle est réduite, l'escalier est déplacé ; à l'étage, le corridor est supprimé et les deux chambres cloisonnées pour en augmenter le nombre. En façade sur rue, deux baies sont ouvertes pour éclairer, l'une la nouvelle cage d'escalier, l'autre le potager, déplacé et agrémenté d'un évier.

En 1860, le presbytère apparait insalubre et irréparable. Le conseil municipal décide alors d'en faire construire un nouveau. En 1864, il demande à l'architecte Victor Louis Delefortrie de dessiner les plans du nouveau presbytère. Le projet, dont le montant est estimé à 10600 francs, est approuvé le 6 février 1865. Les travaux sont adjugés le 19 mars à l'entrepreneur Irénée Pauchet. Le nouveau presbytère est achevé en février 1867, date de réception définitive des travaux.