Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Val-de-Nièvre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois - Picquigny
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Commune
L'Étoile
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Adresse
96 rue du Docteur-Eugène-Richard
,
ancienne rue du Pont
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Cadastre
1833
A
550 à 552
;
1978
AE
45 et 46
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Dénominationsferme
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Appellationsferme jouanjean
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéescour, jardin, garage, dépendance
Le site, en bordure du pont sur la Somme, est occupé par une ferme qui figure déjà sur le plan par masse de culture de 1807 et sur le cadastre de 1833 (section A, parcelle 552). En 1913, elle appartient à Eugène Magnier-Cauet, cultivateur. Selon la matrice des propriétés bâties de la commune de l’Étoile, les bâtiments de la ferme (parcelle A 552) sont démolis à cette date et reconstruits en 1915. La ferme est vendue une première fois à Oscar Thillier en 1923, puis en 1927 à Eugénie Jouanjean, veuve de guerre, née Pichon. Elle exploite les bâtiments jusqu'à leur démolition en 1944 consécutive au dynamitage du pont voisin, qui enjambait la Somme. Après la constitution d'un dossier d'indemnisation de dommages de guerre, les bâtiments de la fermes sont reconstruits en 1951. La réalisation est confiée à l'architecte Chauvin. Il construit une maison et des logements en retour, destinés au personnel de la ferme.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , (détruit)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1951, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
Le site de cette ancienne ferme se situe à proximité immédiate de la Somme qui borne le territoire communal vers le sud-ouest. Son implantation est également marquée par une situation en contrebas de la route (rue du Dr. Eugène Richard) qui enjambe le fleuve à cet endroit pour rejoindre le village voisin de Condé-Folie. Sans lien direct avec la rue, la propriété est accessible par une voie privée. La maison, qui habituellement se situe par rapport à l'entrée de la propriété, suit ici une implantation qui permet à la façade principale de regarder vers le fleuve. Elle est articulée avec un second corps de bâtiment qui était réservé au personnel de la ferme, et qui forme un retour en L. Bâtie en brique et en parpaing de béton crépi et peint, cette maison d'habitation présente une élévation ordonnancée de trois travées, à un étage carré et combles, rythmée par trois ouvertures horizontales, dont l'encadrement est souligné de briques. L'entrée occupe la partie centrale, aménagée en avant corps polygonal de brique couvert en zinc. La toiture est en ardoise à longs pans et croupes. Attenant à la maison, le second bâtiment est en rez-chaussée. Il adopte un plan en L et présente un traitement architectural identique à l'habitation. Sa couverture en ardoise est à longs pans et croupe. Le comble est percé d'une large lucarne.
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Murs
- brique
- béton parpaing de béton crépi
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Toitsardoise, zinc en couverture
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents figurés
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Plan de la ferme, extrait du plan cadastral napoléonien, section A développée, dite des Ergonnes,1833 (AD Somme ; 71 E_DEP_CP 37).
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France