Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, Val-de-Nièvre
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois - Picquigny
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Commune
L'Étoile
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Adresse
3-19 rue des Castors
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Cadastre
1978
AH
79 à 86 et 88 à 95
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Dénominationscité ouvrière
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Appellationscité des Castors
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Parties constituantes non étudiéesmaison, jardin
En 1952, la commune de l’Étoile décide de créer un petit ensemble de logements d'accession à la propriété sur un terrain qu'elle possède à la sortie du village, vers l'est. Le projet suscite l'intérêt de quatorze personnes et oblige la mairie à envisager rapidement l'extension du projet sur le terrain voisin. Après négociations, un accord est conclu avec le propriétaire de la parcelle voisine, qui demande que le premier lot soit réservé pour son fils afin qu'il y installe une charcuterie. Les quatorze accédants se fédèrent en apportant leur adhésion à l'Union Nationale des Castors (UNC) fondée en 1951. L'ensemble des logements est financé par un prêt de 80 % accordé par le Crédit foncier, ainsi que par un apport personnel et complémentaire des futurs propriétaires en temps de travail sur le chantier de construction des logements et par un don exceptionnel de l'entreprise Saint Frères.
Les travaux sont réalisés durant l'année 1953, d'après les plans fournis par Marcel Gogois, architecte à Amiens, qui travaille à la même époque sur le chantier du groupe scolaire Jules Ferry. Une fois achevée, la cité est inaugurée le 10 octobre 1953 (annexe) par le docteur Richard, maire de la commune et président des "Castors" de l’Étoile, en présence de Max Lejeune, alors président du Conseil général de la Somme.
L'ensemble des logements de cette cité apparaissent dans la matrice des propriétés bâties comme construction neuve en 1954.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1954, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
Les quatorze logements de cette cité occupent les deux côtés d'une rue en impasse, ouverte à flanc de coteau selon un axe sud-nord. A l'exception du premier logement, qui devait accueillir un commerce, au début de la rue à droite (côté est), et du dernier logement à gauche (côté ouest), les maisons sont formées de deux unités d'habitation contigues, implantées perpendiculairement à la rue. Elles sont précédées d'un petit jardin et offrent leur façade principale du côté sud. Construites en briques creuses enduites de ciment, avec pignons aveugles en briques, ces maisons en rez-de-chaussée sont simplement percées d'un triplet d'ouverture horizontale et d'une porte d'entrée, dont l'accès est formé d'un parapet en brique qui le précède et d'une dalle de béton horizontale formant haut-vent. Celui-ci est maintenu à l'angle extérieur par un pilier quadrangulaire en briques. Le toit en tuiles mécaniques ou en revêtement de ciment amiante est en appentis à faible inclinaison. A l'arrière, les maisons disposent également d'une petite cour.
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Murs
- brique
- brique creuse
- ciment enduit
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Toitsciment amiante en couverture, tuile mécanique
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Étagesen rez-de-chaussée
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Couvertures
- toit à un pan
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Typologieslogement individuel ; maison à deux unités d'habitation
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Documents d'archives
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AD Somme. Série P ; 3 P 296/8. L’Étoile. Matrice des propriétés bâties.
Bibliographie
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Les Castors de l’Étoile ont posé la première pierre d'un ensemble de 14 logements modernes, sains et aérés qui abriteront 91 personnes dont 63 enfants. Le Courrier Picard, 12 octobre 1953.
p. 2.
Documents figurés
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[Vue aérienne de la cité des Castors], photographie, vers 1954 (coll. J. Hérouart).
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
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