Le monument porte la signature de l'entrepreneur Lamolet.
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Adresse
rue Saint-Maurice
,
plaine O Cimetière de la Madeleine
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Cadastre
non
cadastré
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Dénominationsmonument sépulcral
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Appellationsdes enfants noyés
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Lamolet - St-Maurice entreprise de monuments funèbres , dit(e) Lamolet, H. Lamolet, T. Lamoletentrepreneur signatureLamolet - St-Maurice entreprise de monuments funèbres
Entreprise de monuments funèbres fondée à Amiens par Hippolyte François Lamolet (1821-1873), qui se déclare débitant dans le recensement de 1856. L'entreprise est signalée 135 Grande-rue Saint-Maurice (annuaire 1862) et 153 Grande-rue Saint-Maurice (1873).
L'entreprise est ensuite dirigée par sa veuve Sophie Damerval, qui y emploie ses deux fils Théophane (21 ans) et Georges (22 ans), comme tailleurs de pierre (recensement de 1881). Certains monuments portent la signature Lamolet Veuve et Lamolet fils.
L'entreprise est ensuite reprise par Théophane Lamolet-Tattegrain, entrepreneur de monuments funèbres, établi 365-367 rue Saint-Maurice (recensements de 1906 et 1911).
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Auteur :
Cette concession, en bordure d'allée, n'est pas délimitée et contient une colonne funéraire brisée en calcaire, fixée sur une base quadrangulaire, difficile à lire.
Inscriptions :
Dates des décès : les 13 et 14 mai 1892. Epitaphes : FLORE - 6 mois / ELOISE - 4 ans 6 mois / EDOUARD - 6 ans 1 mois / BERTHE - 7 ans 6 mois / décédés les 13 et 14 mai / 1892 / à la suite des brûlures / occasionnées / par la catastrophe / survenue le 13 mai / à bord du bateau / "l'Enfant Jésus".
Inscription : + / Regrets Eternels / - / Elevée / par souscription / entre les parents / BOURDON / MONMERT / et les ouvriers de l'usine / du barrage / - / En 1911 / cette sépulture / a été transférée des concessions / périmées de la plaine H par / les soins de l'Administration / municipale.
Signature (base, en haut à droite) : Lamolet.
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Murs
- calcaire
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Typologiescolonne funéraire (brisée)
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État de conservationétat moyen, envahi par la végétation
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Techniques
- sculpture
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Précision représentations
La partie supérieure de la colonne brisée est gravée d'une croix latine agrémentée de roses. La base de la colonne est sculptée d'une belle guirlande de fleurs (roses, immortelles, pensées) entrecroisée de branches de laurier et entrelacée de rubans. L'acrotère central ornant le socle est gravée d'une palmette (ou coquille).
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Statut de la propriétépropriété publique
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cette concession non délimitée se trouve à un carrefour d'allées. Elle contient une colonne funéraire brisée en calcaire, signée par l'entrepreneur Lamolet et élevée en 1892 à la mémoire des enfants victimes du naufrage de l'embarcation L'Enfant Jésus. Ce tombeau, réalisé après une souscription des parents des victimes et auprès des ouvriers de l'usine du barrage, a été déplacé en 1911 de la plaine H (alors en cours de réaménagement) à la plaine O, par les soins de l'administration municipale.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Bibliographie
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GILLMANN, Raymonde. La Madeleine à Amiens. Un jardin romantique. Amiens, [1986].
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.