Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en avril 1908, par Blanche Louise Dufermont, veuve Cambray, sans profession, domiciliée à Paris.
Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que l'entrepreneur Lamolet-Tattegrain a réalisé des travaux et construit le monument - une stèle monumentale à croix - en 1908.
La stèle porte la signature de l'entrepreneur Lamolet-Tattegrain.
Cette concession, en bordure d'allée, est matérialisée par un sol rehaussé en pierre de Tournai, auquel on accède par deux marches et fixé sur un soubassement en briques. Elle contient une stèle à croix en pierre de Tournai, dont la base est ornée de volutes. Présence de jardinière à plantes.
Inscriptions : Dates des décès (base) : 1908 ; 1886 ; 1888 ; 1891 ; 1898 / 1943 ; 1950.
Inscription concernant le destinataire : Famille Cambray-Dufermont.
Inscription : Concession à perpétuité.
Signature (socle, en bas à droite) : T. Lamolet.
La croix de la stèle est fleuronnée et agrémentée d'un Christ en marbre blanc finement sculpté. La base de la croix est ornée de volutes sculptées de feuilles d'acanthe et les volutes de la base de la stèle sont gravées de feuilles de lierre.
Cette concession, matérialisée par un sol rehaussé en pierre de Tournai, contient une stèle à croix en pierre de Tournai, signée par l'entrepreneur Lamolet-Tattegrain et probablement élevée vers 1908 (autorisations de construction et date d'acquisition de la concession et de l'une des inhumations).
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
BM Amiens. Série M ; 2 M 18/10. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1907-1910).
Entreprise de monuments funèbres fondée à Amiens par Hippolyte François Lamolet (1821-1873), qui se déclare débitant dans le recensement de 1856. L'entreprise est signalée 135 Grande-rue Saint-Maurice (annuaire 1862) et 153 Grande-rue Saint-Maurice (1873).
L'entreprise est ensuite dirigée par sa veuve Sophie Damerval, qui y emploie ses deux fils Théophane (21 ans) et Georges (22 ans), comme tailleurs de pierre (recensement de 1881). Certains monuments portent la signature Lamolet Veuve et Lamolet fils.
L'entreprise est ensuite reprise par Théophane Lamolet-Tattegrain, entrepreneur de monuments funèbres, établi 365-367 rue Saint-Maurice (recensements de 1906 et 1911).