D'après le registre communal, cette concession fut acquise en octobre 1873, par Léon Hue, propriétaire, domicilié à Amiens, 48 boulevard Fontaine. Elle fut agrandie deux fois en mai 1909, par Armande Nobécourt, veuve Hue, sans profession, domiciliée à Amiens, 15 rue Cozette.
Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que l'entrepreneur Leroy-Digeon a réalisé la clôture ainsi que le monument - une stèle à entablement et fronton à acrotères surmonté d'une petite croix - en 1874, pour la famille Hue-Nobécourt, et que l'horticulteur Jules Devauchelle, domicilié à Amiens, 4-5 rue Saint-Maurice, a réalisé des travaux en 1909.
La concession porte la signature de l'entrepreneur Gadré.
Entreprise de marbrerie et de monuments funèbres fondée à Amiens 401 rue Saint-Maurice par Onésime Gadré-Retourné, marbrier né en 1852, à Rumesnil. En 1906 et 1911 (recensement de population), Onésime y emploie ses deux fils Albert né en 1882 et Alfred né en 1883, également marbriers.
Albert Gadré, entrepreneur de monuments funèbres à Amiens, lui succède vers 1920 au 279 rue Saint-Maurice (annuaire et AC Amiens 2M 17/27). L'entreprise est également attestée 401 rue Saint-Maurice de 1905 à 1945 (annuaire et AC Amiens 2M 17/27).
Le tombeau de la famille Gadré-Tattegrain (cimetière de Montières) mentionne : Omer Gadré (1869-1946), Désiré Gadré (1840-1925) et Jules Tattegrain (1867-1933).