Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en septembre 1845, par Marguerite Dupuis, veuve Guilbert, domiciliée à Amiens, rue des Francs-Mûriers.
La sépulture de Dominique Guilbert est décrite par S. Comte (1847), qui signale la présence d'une "bien modeste croix en fer, ornée d'une plaque en cuivre" (cf. annexe).
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par des poteaux en calcaire, reliés par des barres latérales en fonte (manquante dans la partie antérieure). Le sol est recouvert d'un tapis de lierre et la sépulture contient une stèle à entablement et fronton triangulaire à acrotères ronds en calcaire.
Inscriptions :
Dates des décès : 1884 / 1878 / (base) 1845 ; 1864 / [muet] / 1855. Épitaphe : Ici / repose le corps de : / Édouard Constant / MOITIE / rentier en cette ville / décédé le 25 juin 1884 / à l'âge de 73 ans / époux de Rosa CANDAT / - / Ici / repose le corps de : / Charles Adolphe / MOITIE / Rentier en cette Ville / décédé le 16 décembre 1878 / à l'âge de 65 ans / (base) Ici / repose le corps de / Dominique / GUILBERT / chevalier de la Légion d'Honneur / décédé le 17 juin 1845 / âgé de 57 ans.
Inscription concernant le destinataire (entablement) : Famille Guilbert-Dupuis.
Le fronton de la stèle, initialement surmonté d'un élément (disparu), est sculpté d'une couronne d'immortelles entrelacée de rubans et les acrotères ronds sont gravés d'une fleur.
Cette concession conserve sa clôture et contient une stèle funéraire en calcaire, probablement élevée vers 1878, date du décès de Charles Adolphe Moitié. Elle succède à la croix en fer élevée vers 1845 pour Dominique Guilbert et signalée par Stéphane Comte (1847). Le nom du défunt a été reporté sur la base du nouveau monument.
La description de Stéphane Comte indique également que la concession était délimitée par "une barrière en bois, peinte en noir » (cf. annexe).
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
C[OMTE], Stéphane. Promenades au cimetière de la Madeleine, précédées d'un précis historique sur l'origine de cet établissement, sa première destination, et les diverses transformations qu'il a subies depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Amiens : Imp. Duval et Herment, 1847.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.