D'après le registre communal, cette concession fut acquise en septembre 1842, par Alexis François Maisant, domicilié à Amiens, rue de la Voirie et Claude Alexandre Maisant, domicilié à Amiens, faubourg de Montières. Elle fut agrandie en juillet 1846, par Joseph Alexandre Maisant, domicilié à Amiens, 23 rue des Majots. Les dalles funéraires portent la signature de l'entrepreneur Gadré.
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Adresse
rue Saint-Maurice
,
110 plaine A Cimetière de la Madeleine
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Cadastre
non
cadastré
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Dénominationsenclos funéraire
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Appellationsfamille Maisant-Cottrelle
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Parties constituantes non étudiéesclôture
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle, 3e quart 19e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Gadré marbrerie et entreprise de monuments funèbresentrepreneur signatureGadré marbrerie et entreprise de monuments funèbres
Entreprise de marbrerie et de monuments funèbres fondée à Amiens 401 rue Saint-Maurice par Onésime Gadré-Retourné, marbrier né en 1852, à Rumesnil. En 1906 et 1911 (recensement de population), Onésime y emploie ses deux fils Albert né en 1882 et Alfred né en 1883, également marbriers.
Albert Gadré, entrepreneur de monuments funèbres à Amiens, lui succède vers 1920 au 279 rue Saint-Maurice (annuaire et AC Amiens 2M 17/27). L'entreprise est également attestée 401 rue Saint-Maurice de 1905 à 1945 (annuaire et AC Amiens 2M 17/27).
Le tombeau de la famille Gadré-Tattegrain (cimetière de Montières) mentionne : Omer Gadré (1869-1946), Désiré Gadré (1840-1925) et Jules Tattegrain (1867-1933).
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Auteur :
Cette concession, en bordure d'allée et rehaussée en fonction du terrain, n'est plus vraiment délimitée. Elle est matérialisée dans sa partie antérieure par deux petits poteaux en fonte ainsi que par une pierre de seuil en calcaire et s'appuie de chaque côté sur les clôtures des concessions voisines.
La sépulture, à laquelle on accède par une marche en calcaire (en mauvais état), contient cinq monuments. Sur la droite, s'élève une petite stèle en calcaire, initialement agrémentée de deux tablettes en marbre (disparues). Au fond se trouvent deux dalles funéraires en dos d'âne en pierre de Tournai à gauche, une croix funéraire en fer forgé déposée au centre et à droite, se dresse une stèle à entablement et fronton triangulaire à acrotères en calcaire, agrémentée d'une table en marbre.
Inscriptions :
Dates des décès (dalle funéraire gauche) : 1866 / (dalle funéraire droite) 1858. Dates des décès (stèle à entablement et fronton) : 1842 ; 1842 ; 1854 ; 1854 ; 1857 ; 1872 / 1876 ; 1885 ; 1892 ; 1894 ; 1902 / [muet].
Épitaphes (stèle à entablement et fronton) : Jules Amable / COTTRELLE-MAISANT / adjoint au Maire d'Amiens / anc[ie]n présid[en]t du Conseil / des Prud'hommes / décembre 1823-décembre 1885 / - / Georges Louis / COTTRELLE / percepteur / juin 1854-octobre 1902.
Inscription concernant le destinataire (stèle à entablement et fronton, entablement en creux profond) : Famille Maisant-Cottrelle.
Signature (dalle funéraire droite, face antérieure, à droite) : Gadré.
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Murs
- calcaire
- pierre
- marbre
- fer
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Typologiescomposition hétérogène à tombeau principal ; stèle funéraire à croix ; dalle funéraire ; croix funéraire (fer) ; stèle funéraire architecturée (entablement et fronton)
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État de conservationmauvais état, envahi par la végétation
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Techniques
- fonderie
- ferronnerie
- sculpture
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Précision représentations
La petite stèle trapézoïdale est surmontée d'une croix rayonnante en fonte moulée. Les deux dalles funéraires sont gravées d'une croix fleuronnée ainsi que d'un quadrilobe en relief. La croix funéraire est agrémentée de trèfles à chacune de ses extrémités (en partie disparus). Le fronton de la stèle, initialement surmonté d'un élément (disparu), est sculpté d'un sablier ailé entrelacé de feuilles de lierre et les acrotères sont gravés de palmettes.
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Statut de la propriétépropriété publique
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Cette concession rehaussée, acquise en 1842 et agrandie en 1846, ne conserve plus vraiment sa clôture et contient cinq monuments. Le plus ancien semble être la stèle en calcaire, probablement élevée vers 1842 (date d'acquisition de la concession et de deux inhumations). La croix funéraire en fonte et fer forgé, aujourd'hui déposée, peut dater du milieu du 19e siècle (analyse stylistique et dates de plusieurs inhumations). Les deux dalles funéraires en dos d'âne en pierre de Tournai, signées par l'entrepreneur Gadré, ont sans doute été réalisées vers 1858 (date de l'unique inhumation mentionnée) pour celle de droite et vers 1866 (date de l'unique inhumation mentionnée) pour celle de gauche. Elles sont quasiment identiques à celles recensées dans la même plaine et occupant la sépulture n° 79. Enfin, il est difficile de dater la petite stèle en calcaire, puisque les deux tablettes portant les épitaphes ont disparu, mais elle peut tout de même avoir été élevée au cours de la 2e moitié du 19e siècle (analyse stylistique et dates de plusieurs inhumations).
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
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Documents d'archives
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AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.