Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte ouvragée peinte à portillon antérieur central à deux vantaux, fixée sur une bordure en pierre de Tournai. Le sol à trois niveaux est recouvert par un tapis végétal. La sépulture contient une stèle à entablement, corniche moulurée et fronton à volutes en calcaire, agrémentée de six tables en marbre (ou pierre d'Ecaussine). La base est également ornée d'une longue tablette en marbre (ou pierre d'Ecaussine ; déposée). La partie postérieure de la concession est abritée sous une sorte d'auvent à usage de porte-couronne, en fonte ouvragée peinte, qui est fixé sur la grille de clôture.
Inscriptions :
Dates des décès : 1868 / 1863 / 1865 / 1851 / 1867 / 1874 ; 1880 / (base) 1902 ; 1899 (?).
Épitaphe : Ici repose le corps de / M. Benjamin DREVELLE / M[archan]d-boucher / Veuf de Rose Virginie FACQUET / décédé à Amiens le 14 juillet 1868 / dans sa 72ème année. / - / A toi qui nous aimais d'un Amour si tendre, / Du séjour de la Paix écoute nos douleurs, / Sur ce triste tombeau qui renferme tes cendres, / Nous ne saurions jamais verser assez de pleurs. / Ah ! Du moins quand au pied de la croix solitaire, / Du haut des Cieux tu nous verras gémir, / De ceux que ton Amour a laissé sur la terre, / Daigne te souvenir. / - / Priez Dieu pour le repos de son âme.
Épitaphe : Ici repose le corps de / Benjamin Augustin / DREVELLE / M[archan]d-boucher à Amiens / époux de Eléonie DERVELLOY / décédé le 17 mai 1863 / âgé de 40 ans et 3 mois. / - / Ne pleurez pas sur moi, mais sur vous chers enf[ant]s, / Que le sort a frappés dès vos jeunes ans, / Vivez pour consoler votre mère chérie, / Et méritez un jour la céleste patrie.
Épitaphe : Ici repose le corps de / Berthe Eugénie / DREVELLE / 6 ans 4 mois le 17 avril 1865 / Fille d'Augustin DREVELLE / et de Léonie DERVELLOY. / - / Chère enfant [...] si la voix de ta mère, / Arrive jusqu’à toi [...] le sein de la terre, / Mesure alors ses maux, sa peine et ses chagrins, / Et vois s'il est pour elle encore des jours sereins.
Épitaphe : Ici repose le corps de / D[a]me Rose Virginie FACQUET / épouse de Benjamin DREVELLE / M[archan]d-boucher à Amiens / décédée le 1er mars 1851 / âgée de 54 ans. / - / Fille, épouse, mère excellente, / A tous les maux compatissante, / Tu nous as quittés pour jamais, / Du Ciel vois nos pleurs, nos regrets, / Cruelle mort, mort implacable, / Pourquoi si tôt nous la ravir ? / Rose était douce et charitable, / Rose n'aurait pas dû mourir. / - / Ici vous qui passez, / Pour elle et nous, Priez.
Inscription concernant le destinataire (entablement, en relief) : F[amil]le Drevelle-Facquet.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.