D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mai 1883, par Augustine Chemin, veuve Bailleul, directrice de crèche, domiciliée à Amiens, 238 rue du Faubourg de Hem. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que l'entrepreneur Lamolet-Tattegrain a réalisé des travaux en 1884.
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Adresse
rue Saint-Maurice
,
1F plaine A Cimetière de la Madeleine
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Cadastre
non
cadastré
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Dénominationstombeau
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Appellationsfamille Bailleul
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Parties constituantes non étudiéesclôture
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1884, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Lamolet - St-Maurice entreprise de monuments funèbres , dit(e) Lamolet, H. Lamolet, T. Lamoletentrepreneur attribution par sourceLamolet - St-Maurice entreprise de monuments funèbres
Entreprise de monuments funèbres fondée à Amiens par Hippolyte François Lamolet (1821-1873), qui se déclare débitant dans le recensement de 1856. L'entreprise est signalée 135 Grande-rue Saint-Maurice (annuaire 1862) et 153 Grande-rue Saint-Maurice (1873).
L'entreprise est ensuite dirigée par sa veuve Sophie Damerval, qui y emploie ses deux fils Théophane (21 ans) et Georges (22 ans), comme tailleurs de pierre (recensement de 1881). Certains monuments portent la signature Lamolet Veuve et Lamolet fils.
L'entreprise est ensuite reprise par Théophane Lamolet-Tattegrain, entrepreneur de monuments funèbres, établi 365-367 rue Saint-Maurice (recensements de 1906 et 1911).
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Auteur :
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte et fer forgé à barreaux croisés et à portillon antérieur central, fixée sur une bordure en calcaire. Le sol, rehaussé par rapport au niveau de l'allée, est recouvert par la végétation. La sépulture contient un tombeau composé de trois stèles cintrées juxtaposées en calcaire, dont les bases gauche et droite sont percées d'une niche circulaire fermée par une vitre et abritant une couronne mortuaire de fleurs et de coquillages. La partie postérieure de la concession est abritée sous une sorte d'auvent-verrière à usage de porte-couronne, fixé sur la grille de clôture et dont il ne subsiste que l'armature métallique ainsi que l'ornementation ouvragée en zinc.
Inscriptions :
Dates des décès (stèle gauche) : 1833 / (socle) 1897 ; 1900 / (stèle centrale) 1866 ; 1871 ; 1867 ; 1862 ; 1884 ; 1886 ; 1886 / (base) 1890 ; 1890 / (stèle droite) [sans date] ; [sans date] ; [sans date] ; [sans date] ; [sans date] ; [sans date] ; 1885 ; 1886.
Épitaphe (stèle droite) : Souvenirs des ouvriers et / ouvrières de M. Cosserat / Ici / repose le corps de / Théodule / BAILLEUL / décédé le / 28 janvier 1883 / dans sa 20e année / - / Enlevé de ce monde / au printemps de ton âge, / Fils aimé, frère chéri / Nous ne te disons pas / un adieu éternel. / Nous espérons plus tard, / dans un monde meilleur, / nous trouver réunis. / En attendant ce jour, / ta famille éplorée / et tes nombreux amis / ne pourront t'oublier / - / Priez Dieu / pour le repos / de son âme.
Épitaphe (base de la stèle centrale) : Enlevée de ce monde au printemps / de l'âge, épouse chérie, fille aimée / Mère regrettée / Priez Dieu pour le repos de son âme.
Inscription concernant le destinataire (stèle cintrée centrale) : Famille Bailleul.
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Murs
- calcaire
- fonte
- fer
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Typologiescomposite : stèle funéraire cintrée à 3 tables juxtaposées
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État de conservationétat moyen, envahi par la végétation
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Techniques
- fonderie
- ferronnerie
- sculpture
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Précision représentations
La grille de clôture est ornée de pommes de pin, les médaillons centraux ornant les barreaux croisés sont gravés d'une fleur en relief et le portillon est surmonté de deux anges ailés agenouillés en prière. Les parties supérieures des stèles cintrées étaient initialement surmontées d'un élément (seule la croix de la stèle cintrée centrale subsiste et est déposée au pied du monument). Les deux stèles latérales sont sculptées d'une couronne d'immortelles entrelacée de rubans, encadrée par une frise perlée et abritant un médaillon-photo central (à gauche) ainsi qu'une fleur de pensée centrale (à droite). Les bases gauche et droite sont percées d'une niche circulaire qui abrite une couronne mortuaire de fleurs et de coquillages (en mauvais état). La stèle centrale est gravée d'un bouquet de fleurs de pensées. L'auvent-verrière, surmonté d'une croix en zinc, est agrémenté d'un faîtage ouvragé ainsi que d'une belle ornementation également en zinc (décor fleuronné, croix, fleurs, feuilles d'acanthe). Enfin, un Christ en croix en fonte est déposé au pied du monument.
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Statut de la propriétépropriété publique
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cette concession, qui conserve sa grille en fonte et fer forgé, contient un tombeau composé de trois stèles cintrées juxtaposées en calcaire, probablement élevé vers 1883 (date d'acquisition de la concession et de l'une des inhumations) pour Théodule Bailleul ou vers 1884 (autorisations de construction) par l'entrepreneur Lamolet-Tattegrain. La longue épitaphe témoigne de l'affection de sa famille. Les côtés gauche et droit de la base sont percés d'une niche circulaire abritant une couronne mortuaire de fleurs et de coquillages : il s'agit d'un type d'ex-voto très en vogue à cette époque. Enfin, signalons que l'auvent-verrière à usage de porte-couronne est l'un des mieux conservés du cimetière la Madeleine.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Documents d'archives
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AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
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BM Amiens. Série M ; 2 M 18/4. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1874-1884).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.