D'après le registre communal, cette concession fut acquise en juillet 1873, par James Eadon, marchand de peaux de lapins, domicilié à Amiens, 45 rue de la Queue-de-Vache.
La stèle porte la signature de l'entrepreneur H. Lamolet.
Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en juillet 1873, par James Eadon, marchand de peaux de lapins, domicilié à Amiens, 45 rue de la Queue-de-Vache.
La stèle porte la signature de l'entrepreneur H. Lamolet.
Cette concession, adossée au second mur d'enceinte, est délimitée dans sa partie antérieure et sur le côté gauche par une pierre de seuil en calcaire et sur le côté droit par des poteaux en calcaire, initialement reliés par une barre en fer (disparue). Elle contient une stèle néogothique à colonnettes en calcaire, agrémentée d'une table en marbre.
Inscriptions :
Dates des décès : 1856 ; 1873 ; 1892 ; 1897 / (base) 1935 / 1927.
Signature (Stèle, en bas à droite) : H. Lamolet.
La partie supérieure de la stèle, initialement surmontée d'un élément (disparu), est ornée de feuilles d'acanthe. Les colonnettes sont coiffées de chapiteaux à crochets et la base est sculptée d'une couronne de fleurs, agrémentée d'une pensée centrale et suspendue par des rubans.
Une croix en barbotine est déposée au pied du monument.
Cette concession, délimitée par une pierre de seuil en calcaire et par des poteaux en calcaire, contient une stèle néogothique en calcaire, signée par l'entrepreneur H. Lamolet, probablement élevée en 1873 (date d'acquisition de la concession et de l'une des inhumations).
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Entreprise de monuments funèbres fondée à Amiens par Hippolyte François Lamolet (1821-1873), qui se déclare débitant dans le recensement de 1856. L'entreprise est signalée 135 Grande-rue Saint-Maurice (annuaire 1862) et 153 Grande-rue Saint-Maurice (1873).
L'entreprise est ensuite dirigée par sa veuve Sophie Damerval, qui y emploie ses deux fils Théophane (21 ans) et Georges (22 ans), comme tailleurs de pierre (recensement de 1881). Certains monuments portent la signature Lamolet Veuve et Lamolet fils.
L'entreprise est ensuite reprise par Théophane Lamolet-Tattegrain, entrepreneur de monuments funèbres, établi 365-367 rue Saint-Maurice (recensements de 1906 et 1911).