D'après le registre communal, cette concession fut acquise en novembre 1875, par Victor Baille-Fontaine, domicilié à Amiens, 5 rue des Saintes-Maries.
La niche porte la signature de l'entrepreneur Lamolet-Tattegrain.
Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en novembre 1875, par Victor Baille-Fontaine, domicilié à Amiens, 5 rue des Saintes-Maries.
La niche porte la signature de l'entrepreneur Lamolet-Tattegrain.
Cette concession, adossée au second mur d'enceinte, est délimitée par une grille en fer forgé à portillon antérieur central (disparu), fixée sur une pierre de seuil en pierre de Tournai. Elle contient une stèle en forme de niche monumentale de style néogothique en pierre de Tournai, agrémentée de deux colonnettes. Des crochets en métal sont fixés à l'intérieur et servent de porte-couronne.
Inscriptions :
Dates des décès : 1907 ; 1877 / 1891 ; 1871.
Inscription concernant le destinataire : Famille Baille-Fontaine.
Signature (base de la colonnette droite) : T. Lamolet.
La grille est ornée de fleurons et de croix.
La partie supérieure de la niche, surmontée d'une croix agrémentée de volutes fleuries au pied, est gravée de feuilles de lierre. Les colonnettes sont coiffées de chapiteaux feuillagés.
Cette concession, délimitée par une grille en fer forgé, contient une stèle en forme de niche monumentale de style néogothique en pierre de Tournai, signée par l'entrepreneur Lamolet-Tattegrain, probablement élevée vers 1891 (date de l'une des inhumations). Il ne s'agit peut-être pas du monument d'origine.
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Entreprise de monuments funèbres fondée à Amiens par Hippolyte François Lamolet (1821-1873), qui se déclare débitant dans le recensement de 1856. L'entreprise est signalée 135 Grande-rue Saint-Maurice (annuaire 1862) et 153 Grande-rue Saint-Maurice (1873).
L'entreprise est ensuite dirigée par sa veuve Sophie Damerval, qui y emploie ses deux fils Théophane (21 ans) et Georges (22 ans), comme tailleurs de pierre (recensement de 1881). Certains monuments portent la signature Lamolet Veuve et Lamolet fils.
L'entreprise est ensuite reprise par Théophane Lamolet-Tattegrain, entrepreneur de monuments funèbres, établi 365-367 rue Saint-Maurice (recensements de 1906 et 1911).