Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en juillet 1880, par Marie Blond, veuve Coache, marchande de mercerie, domiciliée à Amiens, 10 rue des Trois-Cailloux.
Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que l'entrepreneur et architecte A. Sallé a réalisé des travaux en 1880.
Cette concession, adossée au second mur d'enceinte, est délimitée par des poteaux en fonte reliés par une chaîne (encastrée dans le monument) et fixés sur une pierre de seuil en pierre de Tournai. Elle contient une stèle épaulée à croix en pierre de Tournai, dont la base est de forme bombée.
Inscriptions :
Dates des décès : 1880 ; 1915 ; 1929 ; 1929 / 1892 ; 1910 ; 1910 ; 1915.
Date du décès (base) : 1890.
Epitaphe : Mr Augustin / COACHE / Rep[résentan]t de commerce / décédé à Amiens / le 5 juillet 1880 / dans sa 50e année.
Epitaphe : Mr Fernand / COACHE / ancien juge au tribunal de commerce / décédé le 22 février 1915 / dans sa 52e année.
Epitaphe (base) Messire Jean-B[aptis]te LEGRAND / Prêtre / ancien vicaire de St-Leu / décédé à Amiens le 4 mai 1890 / dans sa 72e année / R.I.P.
Inscription (socle) : Concession à perpétuité.
Inscription concernant le destinataire : Famille Coache-Blond.
La stèle est agrémentée de volutes gravées de fleurs et à décor végétal.
Une grande croix en barbotine est déposée au pied du monument.
Cette concession, délimitée par des poteaux en fonte, contient une stèle à croix monumentale en pierre de Tournai, dont la forme bombée de la base est assez remarquable. Elle a sans doute été réalisée vers 1880, date d'acquisition de la concession et du décès d'Augustin Coache, représentant de commerce.
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
BM Amiens. Série M ; 2 M 18/4. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1874-1884).
Entreprise de monuments funèbres, fondée par Achille Eugène Sallé-Joseph, né en 1799 ou 1802, constructeur de monuments funèbres, rue Saint-Maurice (listes électorales de 1843, recensement de 1856). L'annuaire de 1862 situe l'entreprise 137 Grande-rue Saint-Maurice, à côté de l'entreprise Lamolet.
Son fils Eugène Sallé-Barré (né en 1845), tailleur de pierre (1852), lui succède à la direction de l'entreprise avant 1881 (recensements de 1881 et 1906).
Les recensements de 1906-1911 donnent l'entreprise au 403 rue Saint-Maurice. Il y travaille avec Jean-Baptiste Sallé - sculpteur et constructeur de monuments et caveaux funéraires, spécialisés dans la réalisation d'autels pour églises.
Son fils Eugène Achille Désiré Sallé (1873-1905) est sculpteur.