L'édifice est représenté sur la cadastre napoléonien de 1812 et sur celui de 1852, qui en donne un plan plus précis.
Jacques Foucart (1990) signale cette jolie demeure en briques et pierres, détruite en 1982, construite pour Alexandre Bonvallet, fondateur de la manufacture d'étoffes fleuries de Saint-Maurice.
Selon le Dictionnaire historique et archéologique de Picardie (1909), la folie de la fin du 18e siècle, est construite sur les plans de l'architecte amiénois Jean-Pierre Rousseau.
P. Dubois (1907) distingue cette "maison d'habitation permanente" (déjà transformée au début du 20e siècle) des demeures de villégiature dont elle s'inspire, nombreuses autour d'Amiens : "Si rien n'a été respecté de ses dispositions intérieures et même de la façade de derrière, du moins sont intacts le "frontispice à l'antique", un avant-corps à quatre colonnes, très correctement classiques, et une porte décorée de torchères, dressés par un architecte oublié pour le manufacturier que son ingénieuse activité avait très vite conduit à la fortune".
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.