Un édifice, implanté en parcelle traversante, est visible sur le cadastre napoléonien (doc. 1).

Les sources conservées aux archives départementales (série O), indiquent que la commune projette de vendre une partie des terrains pour financer les réparations nécessaires à l'édifice (maison et grange) vétuste ; plusieurs réparations sont faites en 1815 (couverture), en 1827 (construction d'un mur de clôture) et en 1839 (couverture).

L'édifice, partiellement reconstruit après la première guerre mondiale, est vendu en 1926 pour financer la construction d'une école maternelle. Le descriptif mentionne un bâtiment en pan de bois et brique, à étage de comble sur cave (partielle). Au rez-de-chaussée se trouvent une cuisine, une laverie, une salle à manger, deux chambres (dont une à alcôve ouverte) et un dégagement donnant accès au jardin et à la ruelle qui longe la parcelle, au sud. A l'étage : deux chambres mansardées, une penderie et un grenier. Dans la cour, se trouvent les dépendances (hangar, poulailler, cellier, bûcher, buanderie et latrines). Le presbytère dispose d'un grand jardin fruitier et potager.

Le plan de 1926 représente l'édifice de plan allongé, implanté à l'est du jardin ouvrant sur la ruelle reliant la rue de l'Eglise à la rue de Corbie, et sur la rue de Corbie, à l'est.

La cour en fond de parcelle, sépare le presbytère de l'école et de l'église (doc. 2).

Le plan du rez-de-chaussée (doc. 3) montre la disposition des pièces ; la chambre, la salle à manger et la cuisine sont équipées de cheminées. La cave se situe au nord, sous la cuisine, arrière-cuisine et laverie, comme le montrent les escaliers donnant accès à la cour. Contrairement au descriptif ci-dessus, une seule chambre est visible sur le plan.

Selon le Dictionnaire historique et archéologique de Picardie (1919), l'église est construite en 1852, sur l'emplacement des granges du presbytère existant avant la Révolution.