L'édifice, visible sur le cadastre napoléonien levé vers 1839, occupe une parcelle d'angle sans espace libre. Plusieurs cartes postales du début du 20e siècle donnent des représentations de cette "maison Renaissance", dite aussi Maison Dabot. La disposition intérieure avant 1914 est connue par les plans joints au dossier d'évaluation des dommages de guerre. Au rez-de-chaussée, une salle de café disposant d'un accès direct depuis la rue, à l'étage deux pièces, dont une à alcôve, à usage de salle des fêtes.
Le Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie (octobre 1934) indique que les statues, qui avait été emportées par les Allemands, ont été retrouvées et offertes au musée de Picardie, en 1922.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.