Photographe. Région Hauts-de-France.
- enquête thématique régionale, patrimoine hospitalier du Nord - Pas-de-Calais
- patrimoine hospitalier
- patrimoine de la villégiature
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Berck - Berck
-
Commune
Berck
-
Lieu-dit
quartier de Lhomel Berck-Plage,
-
Adresse
rue de Lhomel
,
46 rue Eugène-Trigoulet
,
ancienne rue du Phare
-
Cadastre
2006
BR1
35
-
Dénominationshôpital marin, hôtel de voyageurs
-
Appellationsvilla de la Santé, hôtel Régina
Cet établissement semble avoir été d'emblée édifié pour remplir une fonction sanitaire et son édification date vraisemblablement de la fin du 19e siècle ou du tout début du 20e siècle. Pareille fonction sanitaire était déjà bien attestée en 19o4 et l'établissement connu sous l'intitulé de villa de la Santé, informations confirmées en 1912 dans un article publié dans une revue de médecine. Y étaient reçus, contre paiement d’une pension, femmes et enfants venant effectuer une cure marine à Berck. Un bâtiment annexe fut construit en 1911 dans le prolongement de la villa de la Santé, le long de la rue Victor-Ménard actuelle.
L'ensemble fut à nouveau agrandi en 1922 (date donnée par une carte postale), par l'architecte Lasneret d'un vaste corps de logis de plan en L, implanté de part et d’autre de l’angle des rues de Lhomel et Eugène-Trigoulet : ce corps de logis reçut une appellation distincte, celle d'hôtel Régina, quoiqu'il constituât, en terme d'accueil, un simple prolongement de la villa de la Santé. Comme dans la plupart des établissements recevant des malades payants, les termes sanatorium ou surtout hôpital étaient en effet soigneusement exclus de leur intitulé en raison d'une connotation devenue péjorative. Selon un rapport de l'époque émanant du Comité national de défense contre la tuberculose, les deux entités, significativement réunis en ce rapport sous une même rubrique, étaient en mesure, en 1934, d'abriter 200 lits de malades avec leur famille : on peut légitimement supposer qu'enfants et jeunes filles malades étaient reçus à la villa de la santé tandis que leurs parents louaient une chambre à l'hôtel Régina, complémentarité que l'on retrouve dans d'autres établissements berckois payants.
Durant la période de l'Occupation, les bâtiments furent réquisitionnés par l'armée allemande qui y établit dès lors le siège de son commandement militaire. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'établissement devint propriété de la compagnie des houillères de France : il accueillait, durant la période des vacances ou pour le temps d'un traitement médical, des mineurs du Nord-Pas-de-Calais accompagnés de leur famille. La compagnie des houillères céda l'Hôtel Régina à un propriétaire privé à la fin des années 1980, mais la tradition d'accueil des retraités des Houillères de France et de leur famille demeure toujours en vigueur aujourd'hui.
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1911, daté par source
- 1922, daté par source
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Lasneret Alfredarchitecte attribution par tradition oraleLasneret Alfred
Architecte né à Sézanne (51). Domicilié à Berck, rue de l'Est (recensement de population 1911).
L'on ignore si l'architecte Lasneret fut le maître d'œuvre du corps de logis primitif de la villa Normande ou seulement de celui de sa première extension réalisée en 1906-1907.
-
Auteur :
La partie de l'édifice correspondant à la villa de la santé comporte un rez-de-chaussée surélevé au-dessus d'un sous-sol et deux étages carrés ; celle correspondant à l'hôtel Régina comporte quant à elle un rez-de-chaussée surélevé au-dessus d'un sous-sol, deux étages carrés et un étage de comble. L'édifice, composé de plusieurs corps de bâtiment, s'articule autour d'un pavillon en rotonde dessinant l'angle de la rue Trigoulet et de la rue de Lhomel. Ce pavillon abritait, avant la guerre, l'entrée d'apparat de l'hôtel (qui a été depuis remaniée) à laquelle on accédait par un perron et une porte en plein-cintre. Les ailes adjacentes sont ponctuées d'oriels reposant sur des consoles renflées ornées de motifs floraux. Les lucarnes-pignons à fronton triangulaire et fermette débordante, qui coiffent les oriels, présentent des ouvertures en plein-cintre. C'est sur le corps de bâtiment donnant sur la rue de Lhomel, correspondant à l'édifice primitif de la villa de la santé, que s'ouvre actuellement l'entrée principale de l'établissement à laquelle on accède par un escalier droit à volée double et montées convergentes.
-
Murs
- brique
- ciment
- enduit
-
Toitsardoise
-
Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
-
Couvertures
- toit à longs pans brisés
- toit conique
-
Escaliers
- escalier de distribution extérieur
- escalier dans-oeuvre
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Nord - Pas de Calais - Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Nord - Pas de Calais - Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Nord - Pas de Calais - Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Nord - Pas de Calais - Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Nord - Pas de Calais - Inventaire général, ADAGP
Documents figurés
-
Berck-Plage. Villa la Santé. Carte postale, début 20e siècle (coll. part).
-
Berck-Plage. Maison Fagneux. Carte postale, début 20e siècle (coll. part.).
-
162. Berck-Plage. Villa la Santé. Carte postale, vers 1930 (coll. part.).
Né en 1950 en Algérie. Titulaire d’un doctorat en médecine - thèse soutenue en 1995 : « Histoire et architecture des amphithéâtres d’anatomie et des salles de dissection à Paris sous l’Ancien Régime » -, d’un certificat de médecine tropicale-santé dans le monde, d’une licence de langue et civilisation arabe, enfin d’un D.E.A. d’histoire de l’art soutenu en 1999 : « Histoire des locaux destinés à l’enseignement de l’anatomie dans les institutions parisiennes : de la création de l’École de santé de Paris à la construction du premier institut d’anatomie (1794-1832) ».
Après sa réussite au concours de conservateur du patrimoine en juin 1985, Pierre-Louis Laget a occupé de 1985 à 2017 un poste de chercheur dans le service de l’Inventaire de la Région Nord-Pas-de-Calais (puis Hauts-de-France).
Né en 1950 en Algérie. Titulaire d’un doctorat en médecine - thèse soutenue en 1995 : « Histoire et architecture des amphithéâtres d’anatomie et des salles de dissection à Paris sous l’Ancien Régime » -, d’un certificat de médecine tropicale-santé dans le monde, d’une licence de langue et civilisation arabe, enfin d’un D.E.A. d’histoire de l’art soutenu en 1999 : « Histoire des locaux destinés à l’enseignement de l’anatomie dans les institutions parisiennes : de la création de l’École de santé de Paris à la construction du premier institut d’anatomie (1794-1832) ».
Après sa réussite au concours de conservateur du patrimoine en juin 1985, Pierre-Louis Laget a occupé de 1985 à 2017 un poste de chercheur dans le service de l’Inventaire de la Région Nord-Pas-de-Calais (puis Hauts-de-France).