Dossier d’œuvre architecture IA60003164 | Réalisé par
Chamignon Lucile (Rédacteur)
Chamignon Lucile

Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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  • inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
Le village du Mesnil-Saint-Firmin
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
  • Commune Le Mesnil-Saint-Firmin
  • Dénominations
    village
  • Parties constituantes non étudiées
    croix de chemin, monument aux morts, mairie, école, presbytère, puits, place

Le Mesnil-Saint-Firmin dépend de la paroisse de Chepoix jusqu’à son érection en cure au début du XVIe siècle. Le village se développe autour de l’église et d’une forteresse médiévale, démolie par la famille de Hautefort qui la remplace par une demeure plus moderne. Le château et son domaine sont repris par la famille Bazin qui a marqué l’histoire du village par la création de plusieurs fabriques (une distillerie, une briqueterie et une verrerie) et d’une colonie agricole à destination des orphelins. Au XIXe siècle, la population a donc largement été employée dans les établissements fondés par Gabriel Bazin.

Le Mesnil-Saint-Firmin conserve une forme de village-rue avec un bâti serré constitué majoritairement de fermes picardes composées d’une grange sur la rue et d’un logis en fond de cour. Le nombre d’habitants est resté relativement stable (entre 300 et 400 habitants) entre les XIXe et XXe siècles jusqu’à une baisse importante dans les années 1950 (200 habitants en 1960 contre 400 en 1900). La population augmente à nouveau à partir des années 1990 pour atteindre 251 habitants en 2020 d’après les données de l’INSEE.

Origines

 

Maisnilium a été repéré pour la première fois en 1157 dans le cartulaire de l’abbaye de Froidmont. Ce toponyme provient du latin mansio qui signifie domaine, parcelle ou maison (Lambert, 1982). Les noms de lieux désignés "Mesnil" se sont beaucoup développés à l’époque carolingienne, au moment où l’exploitation de la terre s’est étendue. Il est alors tentant de supposer que le village s'est développé autour d’un domaine agricole implanté dès le Haut Moyen Âge.

Le vocable "Saint-Firmin" apparaît également au milieu du XIIe siècle. Il renvoie à saint Firmin, premier évêque d’Amiens et martyr ayant vécu à la fin du IIIe siècle.

D’après le Précis statistique sur le canton de Breteuil rédigé par Louis Graves en 1843, une forteresse s’est implantée au cours du Moyen Âge. Il a appartenu à la famille d’Estourmel puis à celle de Hautefort. En 1756, cette famille détruit le château médiéval bien endommagé à la suite d'un tremblement de terre qui touche également l'église du village, reconstruite après le sinistre.

Le développement économique de la commune est lié à une personnalité locale, Gabriel Boniface Bazin, dont la mère née Henriette-Cécile Boulanger est la fille du dernier seigneur du Mesnil-Saint-Firmin, Nicolas-Antoine Boulanger. Ce dernier avait acquis cette seigneurie (droits féodaux et biens fonciers dont le château, sa ferme et ses terres) en 1773 à la famille d'Hautefort dont il administrait alors le vaste domaine en tant que receveur (FLorin, 2009).

Originaires de Grandvilliers, philanthropes et agronomes, les Bazin créent plusieurs fabriques au Mesnil-Saint-Firmin et détiennent le mandat de maire au XIXe siècle. Un panneau à l’entrée de la place communale rappelle les réalisations de Gabriel Boniface Bazin (1791-1862) :

                "1821 : distillerie d’alcool de grain et vinaigrerie.

                1822 : [briqueterie] et première fabrique de "tuiles pannes" dans l’Oise.

                1823 : colonie agricole pour l’accueil des orphelins.

                1828 : brasserie et fabrique de sucre ; ferme-école à Rouvroy-les-Merles.

                1843 : société d’adoption des orphelins confiée aux sœurs de Saint-Joseph de Cluny.

                [1846] : fabrique de vitraux peints."

La distillerie, la ferme-école (avant son déplacement à Rouvroy-les-Merles) et la fabrique de sucre se trouvaient dans les communs du château. La maison d’enfants est toujours en activité au cœur du village. Les bâtiments de l’ancienne verrerie se trouvent à l’angle de la D930 et de la rue d’en Haut. 

Au cours de la Première Guerre mondiale, le Mesnil-Saint-Firmin a été un lieu de cantonnement pour les troupes américaines qui gagnent la bataille de Cantigny (Somme) à environ 7 km.

 

Évolution de la morphologie et du parcellaire

 

L’ancienne forteresse médiévale et l’église proche constituent certainement le noyau primitif autour duquel l’habitat s’est ensuite développé. Cependant, c’est un peu plus à l’ouest, le long d’une rue unique, que les habitations se sont implantées. Le Mesnil-Saint-Firmin est donc un village-rue, typologie fréquente sur le plateau picard.

La longue rue qui constitue le village (aujourd’hui rue d’en-Bas et rue d’en-Haut) s’étire selon un axe nord-est/sud-ouest et rejoint la départementale 930. Celle-ci est une route ancienne, remontant certainement au Moyen Âge et reliant Montdidier à Breteuil. Elle est bien visible sur la carte de Cassini (1757).

Une copie du cadastre napoléonien consultable aux Archives départementales de l’Oise figure le village dans les premières décennies du XIXe siècle (voir les plans anciens en lien web). Le tracé des rues est similaire à celui d’aujourd’hui à l’exception de la rue du Château d’Eau qui n’existait pas et apparait après 1970 (le cadastre levé à cette date ne le figure toujours pas). La rue du Château est une rue perpendiculaire à l’axe principal (rue d’en-Bas et rue d’en-Haut) et qui le coupe en son milieu. Elle permet d’accéder à l’église et au château.

Ainsi, d’après l’étude des plans anciens, la morphologie du village et son parcellaire sont restés stables depuis le XIXe siècle. Outre le tracé des rues et l’implantation générale du bâti, le type de parcellaire est toujours le même : les terrains sont constitués de lanières, les "trinquettes" en patois picard, qui s’étirent de la rue au sentier du tour de ville, toujours conservé à l’ouest du village. Cette forme de parcellaire s’accompagne de l’habitat typique du plateau : la ferme picarde, composée d’une grange sur la rue et d’un logis en fond de cour. La juxtaposition de granges forme un front qui s’étire le long de la rue. À l’exception de quelques parcelles qui ont laissé place à des pavillons modernes en retrait de rue, l’aspect originel du village tel qu’il est visible sur les cartes postales du début du XXe siècle est encore en place.

 

Lieux partagés et structurants

 

                Les limites du village : tour de ville et croix de chemin

 

                               Un tour de ville intégralement conservé

 

Sentier séparant la zone habitée de la zone cultivée, le tour de ville est un aménagement visible presque systématiquement dans les villages du plateau picard. Il permettait un accès plus direct aux terres cultivées et facilitait l’organisation de l’exploitation des sols dans une région où l’assolement triennal a été mis en place dès le Moyen Âge. Un portillon aménagé au fond du jardin offrait un accès direct aux terres. Le tour de ville servait également au déplacement des troupeaux entre les pâtures.    

Au Mesnil-Saint-Firmin, il s’étire à l’arrière des parcelles de l’axe principal. Il est accessible soit à partir d’un sentier dans la rue d’en-Haut qui débute en face de la maison d’enfants, soit à partir de la rue de la Gare, au sud du village.

 

                               Les croix de chemin

 

Les travaux de l’Association pour la connaissance et la conservation des croix et calvaires du Beauvaisis retracent l’histoire des croix de chemin implantées au Mesnil-Saint-Firmin. Elles sont le plus souvent érigées aux sorties du village, à des carrefours ou sur le lieu d’un événement marquant.

Au carrefour de la D 930 se trouve une croix en bois, remise en état en 2004 par Philippe Treca. Une seconde lui fait face de l’autre côté de la route. Elle a été érigée en mémoire de Roger Fournier, renversé en 1929 en traversant la route. La croix a été accidentée en 2018 puis rétablie.

L’extrémité sud du village est marquée par la croix dite "calvaire des Divorcés", érigée sur la route de Bacouel. Elle a été financée par Marie Clémence Briquet qui a fait le vœu de faire lever cette croix si elle gagnait le procès de son divorce avec monsieur Menget. Elle obtient gain de cause en 1887 et élève la croix.

La dernière croix encore visible se trouve au croisement de cinq sentiers, au bout de la rue du Bois, au sud de la place communale. La première croix aurait été renversée par un ouragan en 1922 puis relevée par une famille pieuse.

 

                Gérer et partager l’eau : puits et mares

 

Comme le village est situé sur un plateau calcaire aux sols secs et poreux, la collecte et le stockage de l’eau ont été au centre des préoccupations des habitants. Puits et mares sont des aménagements anciens dont certains perdurent encore aujourd’hui. Quatre puits, quarante citernes et quatre mares ont été relevés dans la Notice descriptive et statistique du département de l’Oise établie en 1902.

Sur le cadastre du début du XIXe siècle, un puits est indiqué au croisement de la rue principale et de la rue du Château. Il a aujourd’hui disparu. Un seul est conservé, devant le portail du château. Il adopte la forme typique des puits du plateau picard : des dalles en pierre forment un édicule architecturé couvert d’un toit à deux pans.

Les mares permettaient de stocker l’eau afin de disposer d’une réserve en cas d’incendie et d’abreuver les troupeaux. Quatre mares sont citées dans la Notice statistique de 1902 mais soit elles ne sont plus en eau aujourd’hui, soit elles ont disparu. Le cadastre de 1970 notifie leur emplacement. L’une se trouvait au sud de la rue d’en-Bas, en face du calvaire des Divorcés. Son tracé est reconnaissable, mais c’est aujourd’hui une placette plantée de pelouse. La seconde mare se trouvait au bout de la rue du Château, devant l’entrée de celui-ci. La troisième (derrière l’abribus, en face du n°42) conserve encore ses murs de soutènement ceinturant une zone de pelouse. Enfin, la quatrième mare a complètement disparu. Elle se trouvait à l’entrée du sentier qui mène aujourd’hui au tour de ville, à côté du n°19 de la rue d’en-Haut. Son emprise est aujourd’hui dans le jardin d’un particulier.

L’ancienne pompe à incendie se trouve en face de la grange au n°6 de la rue d’en-Haut.

Le château d’eau a été installé dans le troisième quart du XXe siècle car il apparait sur le cadastre de 1970.

 

                Les équipements communaux

 

Les documents de la série O des Archives départementales de l’Oise donnent des renseignements sur les projets de constructions et de travaux des équipements publics.

 

                               Les écoles et la mairie

 

Une école existe déjà au début du XIXe siècle. Elle est toutefois reconstruite en 1834, en pan de bois, en réutilisant les matériaux de l’ancienne école. L’architecte en charge des travaux est monsieur Dercheu. Un logement est prévu pour l’instituteur.

Il faut attendre 1858 pour qu’un projet de mairie-école de garçons avec logement d’instituteur soit projeté. Une propriété est achetée à Caroline Leducq dans la rue du Château. Le bâtiment en pan de bois aligné sur la rue est aménagé pour accueillir la classe et la mairie. Dans son prolongement sont installés une salle de vente et un bureau pour le percepteur. Entre cour et jardin est construit le logement de l’instituteur, en brique.

En 1904, l’école doit être agrandie. La cloison entre la classe et la salle de mairie est supprimée. Il faut alors en édifier une nouvelle.

Une nouvelle mairie est donc construite entre 1904 et 1906. La commune achète une maison rue du Château appartenant à monsieur Labitte. Des travaux d’aménagement sont réalisés par Théophile Guilbert, entrepreneur de maçonnerie à Tartigny. Elle est reconstruite en brique et se trouve toujours à cet emplacement aujourd’hui.

Entre 1924 et 1927, dans le cadre des dommages de la Première Guerre mondiale, mairie et écoles sont réparées.

 

                               La poste

 

Une poste existe déjà au milieu du XIXe siècle car dès 1851 le premier employé à la "Poste aux lettres" est cité dans le recensement de population. De plus, elle est mentionnée dans celui de 1856 comme désignant un quartier du même nom. Le bâtiment, toujours en place aujourd’hui dans la rue d’en-Haut (n°4), semble être une construction du milieu du XIXe siècle. Il est visible sur les cartes postales du début du XXe siècle et mentionné sous ce nom dans la Notice descriptive et statistique sur le département de l’Oise en 1902.

 

                               Le presbytère

 

Comme la commune n’a pas de presbytère au début du XIXe siècle, il est question d’accepter la donation d’une maison offerte par madame Boulanger. Toutefois, la proposition n’aboutit pas. Il faut attendre 1859 pour que le projet de presbytère soit relancé. Les époux Bazin vendent alors à la commune une maison neuve en brique dans laquelle le curé loge déjà. Une promesse de vente est formulée en 1861, cependant elle n’a jamais entraîné d’acte de vente ratifié par le préfet. Juridiquement, le presbytère reste donc la propriété des époux Bazin. La commune avait pourtant lancé une souscription publique dont l’argent leur a été reversé dans la perspective de cette vente. De plus, des fonds ont été prélevés sur le budget de la commune pour l’entretien et l’amélioration du presbytère. Le conseil municipal finit par porter plainte au tribunal de Clermont. Toutefois, le juge ne constate aucun problème étant donné que monsieur Bazin s’est engagé à signer l’acte de vente définitif prochainement.

En 1879, le conseil municipal refuse toutefois la donation du presbytère par monsieur Bazin en raison d’un litige qui existe entre lui et les habitants au sujet de l’usage d’un sentier. Et ce n’est pas le seul litige (voir partie suivante).

Cependant, à la fin du XIXe siècle, le presbytère tombe en ruine. Il est intégralement reconstruit vers 1900 sur le devis dressé en 1899 par l’architecte amiénois Georges Antoine (voir plans en ill.). C’est l’entrepreneur Clodomir Martin (Breteuil) qui exécute les travaux, réceptionnés en 1902. Le bâtiment du presbytère est toujours en place aujourd’hui, au n°29 de la rue Anne-Marie Javouhey. En 1991, il est racheté par les religieuses de la congrégation Saint-Joseph de Cluny.

 

                               Des litiges entre les Bazin et le conseil municipal (1878-1879)

 

Le conseil municipal a fait appel au tribunal de Clermont pour trois affaires en 1878 et 1879 mettant en cause la famille Bazin.

La première concerne le don fait par Gabriel Bazin, alors maire, de bâtiments communaux. En effet, en 1854, ce dernier fait don aux religieuses de la communauté Saint-Joseph de Cluny d'une école de filles avec crèche, salle d’asile et atelier de charité sans demander l’avis du conseil municipal. Il rectifie seulement quatre ans plus tard, mais sans obtenir l’autorisation au préfet. Cette affaire est présentée par le conseil municipal au tribunal de Clermont en 1878. Ce dernier ne voit toutefois pas de difficulté étant donné que la commune a déjà entériné la donation.

Dans la seconde affaire, les habitants revendiquent l’usage d’un sentier communal qui traverse la propriété des Bazin, au bout de la place publique. Le juge estime que le sentier a été supprimé et que si les propriétaires le laissent, c’est par tolérance car ils n’y sont pas obligés.

Le dernier conflit concerne l’usage de la place communale. Les Bazin ont fait labourer et ensemencer la place et ils sont juridiquement dans leur droit car la commune ne détient pas d’acte de propriété dessus étant donné que le terrain se trouve dans leur domaine, et qu’ils en entretiennent les arbres. Les propriétaires sont donc libres d’en autoriser l’usage ou non. Les cartes postales du début du XXe siècle montrent le jeu de tamis qui s’y trouvait. La place est plantée de tilleuls. Son aspect est toujours le même aujourd’hui.

  • Typologies
    plateau ; village-rue

Documents d'archives

  • AD Oise. Série J ; sous-série 49 J : 49 Jp 12. Le Mesnil-Saint-Firmin. Inventaire des croix et calvaires. Archives de l'association pour la connaissance et la conservation des calvaires et croix du Beauvaisis, 2007.

  • AD Oise. Série M ; sous-série 6 M : 6 Mp 409. Le Mesnil-Saint-Firmin. Recensements de population (1820 à 1936).

  •  AD Oise. Série O ; sous-série 2 O : 2 O 8988. Le Mesnil-Saint-Firmin. Mairie et écoles (1833-1906).

  • AD Oise. Série O ; sous-série 2 O : 2 O 8993. Le Mesnil-Saint-Firmin. Presbytère (1830-1934).

Bibliographie

  • LAMBERT, Émile. Dictionnaire topographique du département de l'Oise. Amiens (Musée de Picardie) : Société de linguistique picarde, 1982 (tome 23).

  • Notice descriptive et statistique sur le département de l'Oise. Paris : Imprimerie du service géographique, 1902.

Périodiques

  • BONNET-LABORDERIE, Pierrette ; HIQUEBRANT, Joël ; VAROQUEAUX, Michel. Fermes-sucreries et premières fabriques de sucre indigène dans l'Oise au XIXe siècle. GEMOB, 2009, n°141-142.

  • FLORIN, Benoit. Les derniers seigneurs du Mesnil-Saint-Firmin. Bulletin de la Société Historique de Breteuil, 2010, n°15.

  • GRAVES, Louis. Précis statistique sur le canton de Breteuil, arrondissement de Clermont (Oise). Annuaire de l'Oise. Beauvais : Achille Desjardins, 1843.

  • LEDOUX, Gilbert. La ferme-école des Bazin au Mesnil-Saint-Firmin (Oise). De la colonie agricole d’orphelins à la Maison d’enfants Anne-Marie Javouhey. Quadrilobe, 2019, n°6.

Documents figurés

  • Le Mesnil-Saint-Firmin. Cadastre napoléonien, section C, feuille unique, [premier tiers du XIXe siècle] (AD Oise ; Pp 4855).

  • Le Mesnil-Saint-Firmin. Cadastre rénové, section AB, feuille unique, 1970 (AD Oise ; 1964 W 95).

Annexes

  • Les activités anciennes des habitantes et habitants du Mesnil-Saint-Firmin
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chamignon Lucile
Chamignon Lucile

Chercheuse de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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