Pour répondre aux besoins d'une population en augmentation, une mairie-école est construite en 1923. Elle comprend salles de classe, logement de l'instituteur et locaux de la mairie. En 1930, l'école, alors école de garçons, est agrandie par la construction d'une salle de classe supplémentaire. Les travaux sont dirigés par l'architecte Fernand Baud.
- inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut - Saint-Amand-les-Eaux
-
Commune
Thun-Saint-Amand
-
Adresse
rue Jean-Baptiste-Lebas
-
Cadastre
2007
A
1824
-
Dénominationsmairie, école primaire
-
Parties constituantes non étudiéeslogement
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 2e quart 20e siècle
-
Dates
- 1923, daté par source
- 1930, daté par source
A l'origine, l'ensemble des bâtiments est conçu pour être construit en briques maçonnées au mortier de chaux hydraulique, avec des joints creux, de type hollandais et dagués. Les pierres utilisées pour les soubassements, linteaux des ouvertures et seuils des portes, tant pour la mairie que pour le logement de l'instituteur, sont des pierres bleues de Soignies (Belgique). Des moellons en pierre de Tournai sont également utilisés pour la mise en oeuvre de la façade principale de la mairie. Charpente et chéneaux sont en sapin rouge. La mairie et l'ancien logement de linstituteur forment un seul corps de bâtiment, tandis que l'école est construite en fond de parcelle, formant un L avec le préau. La mairie, en rez-de-chaussée, se compose de quatre travées d'ouvertures avec des fenêtres en arc en plein cintre. Un cordon (au niveau des piédroits des baies) et une corniche en pierre bleue courent le long de la façade principale. La partie supérieure de la façade a sans doute été modifiée après sa construction, et est agrémentée dune haute balustre en briques (malheureusement largement rejointoyée au ciment). Le bâtiment est couvert dun toit en demi-croupe, en tuile mécanique. L'ancien logement de linstituteur (servant actuellement de maison) s'élève sur deux niveaux (rez-de-chaussée et étage). Sa façade principale, ordonnancée, se compose de trois travées de fenêtres, et dune travée sur un pan de mur coupé. Les ouvertures, de forme rectangulaire, sont pourvues de linteaux en pierre de bleue de Soignies. Le soubassement est également en pierre de Soignies. Un léger décor agrémente la façade : des tables disposées en bandeau délimitant le rez-de-chaussée de l'étage dont les briques forment des losanges posés sur la pointe, une corniche à ressauts en briques, des pilastres, en briques également, encadrant la façade et un chéneau de bois peint en blanc, soulignant le toit. L'ensemble de la façade a été recouverte dun léger badigeon de couleur rouge. Les joints, rouges également, ont été tirés à la pointe et peints en blanc, donnant ainsi lillusion dun appareillage de brique parfaitement calibré. Le bâtiment est couvert dun toit en croupe, en tuiles mécaniques neuves. Les documents d'archives donnent des informations quant aux matériaux mis en oeuvre lors de ces travaux. Sont ainsi utilisés pour les fondations des briques de Couties (fabriquées à Coutiches avec la terre argileuse locale ?) hourdées au mortier de ciment et de sable de rivière. Pour les murs, l'appareillage consiste en une alternance de briques en panneresses et boutisses. De la pierre de Soignies, en provenance de Belgique, est utilisée pour les cordons en façade, les seuils des portes et le soubassement. Les appuis des fenêtres sont prévus en marbre noir de Flandre. Les menuiseries des ouvertures sont en sapin. Pour les volumes intérieurs, le sol est carrelé de carreaux ciment, posés à l'aide dun mortier de même matériau. Pour les enduits, deux types distincts sont prévus : les plafonds en lattis de chêne sont recouverts de deux couches de mortier d'argile, et dune troisième composée de mortier de chaux de Tournai et de bourre grise. Les murs sont également recouverts de deux couches au mortier de sable et de chaux grasse, la troisième étant dressée au mortier de chaux et bourre grise. La toiture, en demi-croupe, repose sur une charpente en sapin rouge. Elle se compose de tuiles rouges, les arêtières et faîtières étant vernissées, posées au mortier de chaux hydraulique.
-
Murs
- brique
- calcaire
-
Toitstuile mécanique
-
Plansplan rectangulaire régulier
-
Étages2 étages carrés
-
Élévations extérieuresélévation ordonnancée
-
Couvertures
- toit à deux pans
- demi-croupe
-
État de conservationremanié
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Photographe au service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel.