Photographe. Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut
Dossier non géolocalisé
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Dénominationspuits
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Aires d'étudesCommunauté de communes Pévèle-Carembault
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Adresse
- Commune : Beuvry-la-Forêt
De nombreux puits couverts et fermés ont été repérés depuis la voie publique sur la commune de Beuvry-La-Forêt. La fréquence de ces éléments rappelle l'enjeu et l'importance de la ressource en eau dans les activités domestiques et agricoles d'autrefois. Dans un territoire où les nappes phréatiques affleurantes abondent, la plupart des fermes et habitations possédaient un ou plusieurs puits. D'une façon générale, il est possible d'estimer leur date de construction par leur observation et la datation des logis ou fermes auxquels ils sont attenants. La période de construction s'échelonne sur plus d'un siècle. Le plus ancien conservé est probablement le puits (A) pouvant être daté du 18ème siècle, dont la couverture pyramidale est reconstruite, à l'identique, vers le milieu du 20ème siècle. Huit puits semblent avoir été construits au cours du 19ème siècle, dont les puits (C, E et H) dans le dernier tiers du siècle. Le puits le plus récent (J) a fait l'objet d'une reconstruction dans le 2ème quart du 20ème siècle.
De nombreux puits couverts et fermés ont été repérés depuis la voie publique sur la commune de Beuvry-La-Forêt. La fréquence de ces éléments rappelle l'enjeu et l'importance de la ressource en eau dans les activités domestiques et agricoles d'autrefois. Dans un territoire où les nappes phréatiques affleurantes abondent, la plupart des fermes et habitations possédaient un ou plusieurs puits. D'une façon générale, il est possible d'estimer leur date de construction par leur observation et la datation des logis ou fermes auxquels ils sont attenants. La période de construction s'échelonne sur plus d'un siècle. Le plus ancien conservé est probablement le puits (A) pouvant être daté du 18ème siècle, dont la couverture pyramidale est reconstruite, à l'identique, vers le milieu du 20ème siècle. Huit puits semblent avoir été construits au cours du 19ème siècle, dont les puits (C, E et H) dans le dernier tiers du siècle. Le puits le plus récent (J) a fait l'objet d'une reconstruction dans le 2ème quart du 20ème siècle.
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
Implantation : les 10 puits repérés sont visibles depuis la voie publique. La plupart sont des éléments isolés dans le jardin potager se trouvant cependant à proximité immédiate du logis. Trois se différencient par leur mode d'implantation : le puits (D) est construit en appentis contre la façade postérieure du logis, les puits (A) et (I) sont construits à l'écart du logis et à l'extérieur du corps de ferme, ceci s'expliquant probablement par la présence d'un second puits plus accessible, dans la cour, pour les besoins domestiques. Le plan, l'élévation et la maçonnerie : bien que le puits en lui-même soit de plan circulaire, les margelles construites pour les abriter sont très majoritairement de forme carrée ou rectangulaire, excepté le puits (F) qui se distingue par son plan en hémicycle. La brique est le principal matériau de construction d'élévation. Ils sont couverts et fermés sur trois côtés. Ils s'ouvrent par un percement, souvent protégé par grille ou une porte, couverte d'un linteau droit en bois (7 cas sur 10). Le ciment armé se substitue au bois dans l'ouvrage (J) reconstruit après guerre. Pour les puits (A, B et E), l'ouverture est couverte d'un linteau en plein-cintre. La pierre d'appui de margelle, souvent formée à l'origine d'un élément monolithe (B et D) en calcaire carbonifère (pierre de Tournai), est parfois remplacée par un appui en ciment (F, G et A) au cours du 20ème siècle. Le puits (A) présente des dispositions particulières : le côté ouvert est épaulé latéralement par deux jambes de force talutées en brique lui conférant une silhouette toute particulière ; une grande dalle en calcaire carbonifère est maçonnée sous l'appui de margelle (caractéristique unique sur la commune mais se rencontrant cependant sur plusieurs communes du Parc naturel régional). Quelques éléments (A, D et I) portent les traces de badigeons de chaux destinés à protéger la maçonnerie de brique. La majorité des puits est toujours en eau et reste en usage. Le seau est remonté par une corde sur poulie. Seul le puits (D) est équipé d'un système de treuil et manivelle. Les couvertures se repartissent en deux types : la toiture en tuile et la brique maçonnée. Le premier type est à couverture de petites toitures charpentées : à deux versants (B, I et J), en bâtière à pignons découverts (C et H) ou en appentis en prolongement du versant du logis (D). La tuile flamande traditionnelle (panne) est généralement conservée (B, D, H et I). La tuile mécanique (C) et la tôle ondulée métallique (J) sont peu représentées. Le second type est à couverture en forme de pyramide (A et G), couverte d´un berceau en plein-cintre (E) ou protégée par une couverture conico-pyramidale (F). Ce type est remarquable par la mise en oeuvre de la brique, témoignant du savoir-faire des maçons locaux.
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Toitstuile mécanique, tuile flamande, matériau synthétique en couverture
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Murs
- brique
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Décompte des œuvres
- repérés 10
- étudié 0
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut
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Documents d'archives
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AD Nord : Série P (cadastre) : P31/127 : 1817.
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AD Nord : Série P (cadastre) : P31/127.
Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
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