Dossier d’œuvre architecture IA59002493 | Réalisé par ;
Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
Ferme et ancienne cossetterie
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Pévèle-Carembault - Orchies
  • Commune Bouvignies
  • Lieu-dit le Sec-Marais
  • Adresse 484 rue du Petit-Sec-Marais
  • Cadastre 1859 C  ; 2003 C 766
  • Dénominations
    ferme, usine de préparation d'un produit agro-alimentaire
  • Précision dénomination
    cossetterie
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, écurie, grange, remise agricole, jardin potager, cour

La ferme a été construite avant 1859, date du cadastre sur lequel elle figure : on y voit le logis et le corps d'étable-écurie en vis-à-vis, mais aussi, en retour d'équerre à l'arrière de ce corps, la grange qui a été très fortement remaniée pour être transformée en cossetterie en 1881 par le propriétaire Pierre Delrue (date et nom portés sur un cartouche en calcaire). A l'arrière de la grange se trouvait un bâtiment de plan circulaire, probablement un manège à chevaux, détruit au moment de la transformation en cossetterie, activité qui consiste à débiter la racine de chicorée en petits morceaux (ou cossettes) qui sont ensuite séchés. Cette activité cesse en 1914. Le logis a été remanié dans les années 1950.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1881, porte la date

Les bâtiments s'organisent autour d'une cour, en partie ouverte sur la rue et pavée en grès, à l'exception de l'aire pour le fumier. Ils sont tous construits en brique et couverts de tuile flamande, sauf la remise. Sur la gauche, le logis, à pignon sur rue, est en rez-de-chaussée ; sa façade sur cour, qui conserve un trottoir en carreaux de terre cuite. Sa façade extérieure est enduite de chaux, avec un soubassement passé au "noir" ; il comportait 7 travées à l'origine, 6 actuellement. Lui faisant face, le corps d'étable-écurie possède un coyau largement débordant ; il est bordé d'un trottoir en brique ; l'aération se fait par une rangée de conduites en terre cuite disposées sur la façade arrière ; une niche en plein-cintre et des oculi sont ménagés dans le mur-pignon sur rue. Le bâtiment à usage de cossetterie est disposé en fond de cour ; il s'est substitué à l'ancienne grange dont subsistent les deux anciens passages charretiers partiellement obturés. Le bâtiment est constitué de cinq vaisseaux perpendiculaires à la voirie, possédant chacun leur toit à longs pans ; certains des pignons sont maçonnés en épi. A l'arrière du logis se trouve le jardin potager, à proximité duquel une remise pour le petit matériel est construite en scories noyées dans un mortier de chaux ; ses pignons sont protégés par un bardage en bois et son toit à deux pans est couvert en tuile mécanique.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    tuile flamande, tuile flamande mécanique
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Nord : Série P (cadastre) : 31/ 420 (1859).

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Luchier Sophie
Luchier Sophie

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