Par testament en date du 27 septembre 1680, Marie de Lorraine, duchesse de Guise, fonde la reconstruction de l'ancien hôtel-Dieu de Guise, ainsi que l'établissement de sœurs et [de] frères d'école pour l'instruction des enfants pauvres de son duché à Guise, Aubenton, Hirson, Le Nouvion et Rumigny. Afin de mener à bien leur mission charitable, les sœurs du Saint-Enfant-Jésus font construire en 1727 une maison rue de la Citadelle à Guise, face à l'église. En 1839, les religieuses, qui prennent le nom de sœurs de Saint-Maur, transfèrent leur pensionnat dans une maison qu'elles viennent d'acquérir dans la Rue Neuve. Elles continuent cependant de diriger l'école communale des filles que la municipalité installe dans leur ancienne maison. Cette dernière est également transférée dans une maison jouxtant le nouveau pensionnat lorsque le presbytère de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul s'installe rue de la Citadelle en 1847.
- inventaire topographique, ville de Guise
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Guise - Guise
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Commune
Guise
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Adresse
68 rue de la Citadelle
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Cadastre
1984
AB
198
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Dénominationsécole
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Genrede religieuses non cloîtrées
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Précision dénominationécole de charité
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Destinationspresbytère
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle
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Dates
- 1727, porte la date
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Auteur(s)
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Personnalité :
Guise Marie de Lorraine duchesse dedonateur attribution par sourceGuise Marie de Lorraine duchesse deCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Le corps de logis régulier sur la rue est complété par une aile en retour d'équerre à l'arrière sur la cour qui abritait les salles de classe. La façade principale en brique est bâtie sur un haut soubassement de grès, et elle est couronnée d'une large corniche appareillée. La porte est surmontée d'un linteau de pierre bleue sculptée d'un écu sur lequel est gravée l'inscription ÉCOLES/DU SAINT/ENFANT/JÉSUS/1727, et qui est surmontée d'une niche de pierre de style rocaille à ailerons abritant une statuette en pierre d'Immaculée Conception (19e siècle ?).
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Murs
- brique
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Toitsardoise
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Plansplan régulier en L
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Étagessous-sol, 2 étages carrés, comble à surcroît
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans brisés
- croupe
- pignon découvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour cage ouverte, en maçonnerie
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Typologiesmaison entre rue et cour
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Statut de la propriétépropriété de la commune
Un des rares témoins des petits édifices scolaires d'Ancien Régime qui puissent être identifiés et documentés, hors des villes d'une certaine importance.
L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
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Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
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