• inventaire topographique, canton d'Aubenton
Presbytère de Landouzy-la-Ville
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
  • Commune Landouzy-la-Ville
  • Adresse 4 rue du Chevet
  • Cadastre 1991 AB 23

Dès le 18e siècle un presbytère est attesté à Landouzy-la-Ville, les estimations révolutionnaires le décrivent comme proche du cimetière, "composé de 6 places basses y compris un cabinet, cave en dessous, grenier dessus, contenant 80 pieds de longueur sur 24 de largeur et 10 à 12 pieds de hauteur", appartenant au "citoyen Debrun, ci-devant Curé de Landouzy la Ville". Le presbytère, vendu comme bien national, est racheté par la commune en 1807. Il fait l'objet de travaux en 1839 puis en 1841. En 1849 les délibérations du conseil municipal décrivent le presbytère comme menaçant ruine et trop vétuste pour être réparé. Il est alors décidé de le démolir et d'en reconstruire un plus petit avec les matériaux de celui-ci. Le 10 janvier 1850, les plans et devis présentés par Mr Coquebert, conducteur des Ponts et Chaussées à Vervins sont jugés trop vastes et trop chers, il est alors demandé un édifice de 12, 66m sur 8, 66m. Le plan est cependant celui de l'édifice qui est construit en 1855. En effet, le 11 novembre 1852, le devis est estimé à 7300 francs mais les travaux ne sont prévus qu'au printemps 1853. Cependant en octobre 1853, les travaux n'ont toujours pas été engagés, car le plan est désormais considéré comme trop petit, il est alors décidé de construire un étage. Pour pallier à un défaut de financement, les portes et fenêtres de l'ancien presbytère seront réemployées et le curé Pierre-Nicolas-Florestan Martin, desservant devra donner 450 francs. L'édifice est construit vraisemblablement en 1854 ou 1855, le 8 mai 1856 il est en effet précisé que depuis la construction du presbytère, le curé a dépensé beaucoup pour le nivellement du jardin et l'empierrement de la cour. Il est en outre précisé que l'un des petits pavillons adjacents au corps principal de l'édifice abrite la pompe à incendie. Le presbytère paraît avoir fait l'objet d'une importante campagne de travaux en 1888. L'un des pavillons cantonnant le corps central a été détruit au milieu des années 1990. Le presbytère, désaffecté, devrait être prochainement transformé en logement municipal.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1855, daté par source

Le corps central, comportant un étage carré et un comble à surcroît, est en brique. Ses deux élévations sont à élévation ordonnancée. Il est couvert d'une croupe en ardoise, le pavillon attenant à l'ouest, en rez-de-chaussée, également en brique, comporte une croupe en ardoise. L'autre pavillon a été détruit. L'imposte de la porte de l'élévation postérieure est en chêne et présente un décor en relief dans la masse.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, en rez-de-chaussée, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Techniques
    • menuiserie
  • Représentations
    • rinceau
    • feuillage
    • fleur
    • flèche
  • Précision représentations

    L'imposte de la porte d'entrée sur l'élévation postérieure est ornée de 4 rinceaux de feuillage et de 4 flèches entourant un médaillon central décoré d'une fleur.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Annexes

  • Références documentaires
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998
Articulation des dossiers