Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, canton d'Aubenton
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes des Trois Rivières - Aubenton
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Commune
Any-Martin-Rieux
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Adresse
15 rue de l' Eglise
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Cadastre
1986
ZB
69
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Dénominationsmairie, école
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Parties constituantes non étudiéescour, monument aux morts
Any pourrait avoir été doté d´une école dès la fin du 18e siècle. La construction, sur la place publique, d´un bâtiment à usage d´écoles et de logement du maître mais également destiné à tenir les assemblées, a été projetée en 1787 (AD Série C). En 1830, la commune échange sa maison d´école avec celle de M. Marion, qui sert de presbytère et d´école, en 1848. A cette date, la commune ne possède aucun local pour la réunion des séances du conseil municipal et pour le dépôt des archives communales. Elle envisage alors l'aliénation d'une partie du presbytère à l'usage de la mairie. De 140 enfants scolarisés (sur 180), en 1843, on passe à 145 en 1848. En 1849, la commune envisage d´acheter une maison nouvellement construite, rue de la Halle, pour y établir une institution et où un terrain est encore libre pour construire une classe et une salle de mairie au-dessus. En 1851, après le décès du curé elle projette d'affecter la totalité du presbytère (comprenant 17 pièces) aux deux écoles communales de garçons et de filles, alors que l'école communale (face à l´église) serait attribuée au nouveau prêtre desservant, après sa reconstruction nécessaire vu son état proche de la ruine. Le Préfet refuse cet aménagement en raison de la taille des pièces affectées à usage de classes et du coût des travaux d´appropriation du presbytère et de la construction d'un presbytère neuf. En 1852, la commune envisage d´acheter une maison nouvellement construite, rue de la Fontaine (sur le même emplacement que le presbytère) par Pierre Marlière, pour aménager deux écoles et loger l´instituteur et l´institutrice. Elle projette de financer l´acquisition par la vente maison de l´instituteur « en ruines » et l´économie de la location du logement de l´institutrice. L´année suivante, la commune décide finalement de faire des travaux d´aménagement dans l´école communale et d´acheter une maison pour y installer l´école de filles. Cette maison, située rue de l´Eglise, sera achetée en 1855 ; elle devait abriter également la mairie. En 1858, l'architecte départemental Auguste-Aimé Pudepièce et l'agent voyer Lezian présentent au conseil municipal les plans et devis pour la construction d´une école, mairie et salle des ventes, sur un terrain communal, et pour l´appropriation de la maison acquise à M. Marlière pour l´école de filles et le logement de l´institutrice. Cependant le 25 novembre 1860, A.-A. Pudepièce soumet de nouveaux plans (datés du 10 novembre 1860) pour la construction d´un bâtiment destiné aux deux écoles communales et à la mairie. Les travaux, entrepris en 1861, s'achèvent vraisemblablement en 1862, date portée sur le pavillon central. Le logement de l´instituteur est agrandi en 1862. La réception des travaux, sous la conduite de l'entrepreneur Breffort, n'a lieu que le 7 mai 1863. Le désaccord sur les comptes entraîne une expertise par l'agent voyer Ridart de Vervins.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1862, porte la date, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Pudepièce Auguste Aiméarchitecte départemental attribution par sourcePudepièce Auguste Aimé
Architecte, né à Bohain en 1830 et mort à Vervins en 1871.
- Auteur : agent voyer attribution par source
- Auteur : entrepreneur attribution par source
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Auteur :
Le bâtiment est constitué d'un corps central à étage carré et étage de comble, abritant la mairie proprement dite, encadré de deux ailes en rez-de-chaussée abritant les salles de classe et de deux pavillons en retour à étage carré abritant primitivement les logements de l'instituteur et de l'institutrice, ainsi que des espaces liés à la mairie. Les élévations de la mairie sont en brique, la façade antérieure, à élévation ordonnancée, comporte un solin en pierre de taille calcaire, tout comme l'encadrement des ouvertures, le chaînage des angles des trois pavillons à décor de pilastre à ordre toscan et la corniche à modillons. Les parties hautes des pavillons comportent un essentage d'ardoise. Les pavillons sont couverts de croupes en ardoise, les deux ailes de toit à longs pans et pignon couvert.
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Murs
- brique
- essentage d'ardoise
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Toitsardoise
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Couvrements
- voûte en berceau en brique
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit en pavillon
- toit à longs pans
- pignon couvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
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État de conservationrestauré
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- pilastre
- ordre toscan
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Précision représentations
Les angles des pavillons sont ornés de pilastres toscans.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.