Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
- patrimoine industriel, Somme
- patrimoine de la Reconstruction, La première Reconstruction
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Lefébure ThierryLefébure Thierry
Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Santerre Haute-Somme - Roisel
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Commune
Fins
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Adresse
3 rue du Pavé
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Cadastre
2015
D
120 à 123 et 125
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Dénominationssucrerie
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Précision dénominationsucrerie de betteraves
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AppellationsDazin , Dubar et Cie , Candeliez René , La Délivrance
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Destinationsentrepôt agricole
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Parties constituantes non étudiéesbureau, pont bascule, aire de lavage, atelier de fabrication, réservoir industriel, hangar industriel, logement d'ouvriers
Une première sucrerie est mentionnée en 1855 sous la raison sociale Dazin. Mais en 1880, les sources la désignent sous le nom Dubar et Cie. En 1891, alors qu'elle est desservie par un embranchement ferroviaire relié à la gare toute proche, elle devient la Sucrerie de Fins-Sorel, du nom des deux communes auxquelles la gare est rattachée. Elle passe sous le statut de société anonyme (acte de création de la société Sucrerie de Fins-Sorel, du 22 février 1891, devant Me Waxin, notaire à Fins). Avec ce changement de statut juridique, le capital de la société est porté à 200.000 francs et permet d'investir de manière importante dans l'outil de production. , et offre l'opportunité de renouveler complètement l'équipement de la sucrerie afin d'en accroitre la productivité. En 1896, René Candeliez qui dirige alors l'établissement, se lance dans la réalisation de ce projet. L'usine, dont les bâtiments sont reconstruits en grande partie à cette occasion, est raccordée directement à la gare de Fins Sorel et reçoit ainsi les livraisons de betteraves par wagons.
En 1903, un avenant au contrat d'assurance souscris par la société, indique la disposition des lieux. Outre la présence de trois hangars en bois nouvellement construits autour de la cheminée, et servant de remises,la fabrique de sucre "comprend rez-de-chaussée, étage et grenier au-dessus, ayant cuite à vapeur, emplis voûtés et chauffés par calorifères à foyer extérieurs". Les bâtiments sont construits en brique et fer, couverts en tuile, ardoise, métaux ou vitrages"
Dès les premiers jours de guerre, l'usine est occupée par l'armée allemande. Le 24 août 1914, une partie des bâtiments de la sucrerie sert de dépôt de munition. abrite , qui entame sa destruction le 24 août 1914. et transforme les autres bâtiments en dépôt de munition. Lors de la bataille de la Somme, en 1916, le dite est entièrement dynamité, emportant dans sa destruction toute les archives et la comptabilité de l'entreprise. En 1918, les expertises considèrent que l'usine doit être reconstituée dans son ensemble, tant pour les bâtiments que pour les machines.
Le 5 décembre 1921, la société, dirigée par Léon Carré, négociant et conseiller général de la Somme, lance la reconstruction de la sucrerie dont elle confie la réalisation à la Société Métallurgique. La commande de l'intervention de la Société Métallurgique évalue le montant de son intervention à près de 4 millions de francs. Le chantier dure toute l'année 1922 et une partie de l'année suivante. En septembre 1923, les travaux sont terminés et l'usine est prête à traiter l'arrivée des betteraves.
Les bâtiments sont complétés dans les années 1930 par une extension, dont l'entrée porte l'inscription Société Coopérative La Délivrance. L'activité sucrière cesse en 1966. Dans les années 1990, le four à chaux et la cheminée sont démontés, ainsi qu'une partie des hangars et de l'ancienne gare ferroviaire. Depuis, le site accueille des stockages céréaliers.
Production et équipement industriel : En 1896, la sucrerie est modernisée et équipée de deux chaudières à vapeur multitubulaire Mathot (Arras), de cinq turbines Cail. En 1914, l'équipement déclaré dans le cadre de la constitution du dossier de dommages de guerre fait état de deux machines à vapeur de 25 Hp, d'une machine verticale de 80 Hp destinée au lavage, d'une batterie de 12 vases de diffusion de 35 hl, de 4 presses Klussmann et d'un quadruple effets de 600 m² de chauffe. L'usine traite 270 t. de betteraves par jour, arrivant sur le site soit par wagons au moyen de la voie de raccordement ferroviaire, soit par charrois. Lors de la dernière campagne de 1912-1913, l'usine avait traité 11.075 t.
Après guerre, la capacité de production de l'usine n'est pas augmentée.
Effectifs et approche sociale : Avant 1914, la sucrerie emploie 80 personnes saisonnières et 18 permanents. En 1962, en période de campagne betteravière, l'usine employait plus de 100 salariés. Existence d'un fonds d'archives privées.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1923, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Société Métallurgiqueingénieur attribution par sourceSociété MétallurgiqueCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
L'usine est située à la sortie du village vers la commune de Nurlu, mais reste attachée à l'agglomération bâtie. L'entrée, est marquée par l'implantation de plusieurs logements destinés à quelques membres du personnel de la sucrerie. Construits en brique, ils se déclinent en plusieurs types. A gauche de l'entrée, le premier logement est en rez-de-chaussée, à quatre travées avec entrée sur rue sur la troisième travée. Il est couvert d'un toit à long pans et pignons couverts en tuile mécanique. Son pignon droit est percé d'une baie donnant sur l'entrée de la sucrerie. A l'arrière, un petit jardin assure la transition avec le second logement. Celui-ci est également construit en brique et couvert en tuile mécanique. Il présente un pignon de façade, à un étage, rythmé par trois travées, complété de deux travées latérales, en rez-de-chaussée couvertes en appentis. De l'autre côté de l'accès pavé à la sucrerie, un autre logement adopte un plan en L. Il est construit en brique, à un étage carré, couvert d'un toit à long pans et pignons couverts, sur un côté, et à longs pans et demi croupe, sur l'autre côté. La façade ouest, aveugle est recouverte d'un essentage en ardoise. Les bureaux se développent à l'arrière et présentent d'être plus largement éclairés sur le pignon à l'ouest que sur la façade sur cour, orientée au nord. Ce bâtiment, à comble à surcroît est couvert d'un toit en ardoise, à longs pans et pignons couverts. Il est prolongé d'une autre habitation à un étage carré et pignon de façade. Les ateliers de fabrication sont précédés une vaste aire enherbée, qui accueillait autrefois les caniveaux de stockage et de transport betteraves, aujourd'hui comblés. L'atelier principal de la sucrerie, construit en brique, est largement éclairé par un ensemble de quatorze hautes ouvertures sur la façade longitudinale et trois autres sur le pignon est. Il comporte un toit a structure métallique, couvert d'un toit en tôles ondulés à longs pans et pignon découvert. Cette partie est complétée, au nord, d'un autre atelier en structure de béton armé et remplissage de brique, et à l'ouest, par un autre bâtiment en brique, implanté perpendiculairement. Il porte au sommet de son pignon l'inscription "Sucrerie coopérative / la délivrance". L'autre pignon de ce bâtiment présente une partie en porte-à-faux, en béton et remplissage de brique. Les autres parties anciennes de la sucrerie, comme le four à chaux ou la cheminée ont été détruites pour laisser place à ne nouveaux silos en essentage de tôle.
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Murs
- brique
- essentage de tôle
- béton armé
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Toitsardoise, tuile mécanique
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Étages1 étage carré, comble à surcroît
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Couvrements
- charpente métallique apparente
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
- appentis pignon découvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit
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Énergies
- énergie thermique
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État de conservationétablissement industriel désaffecté, état moyen
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Représentations
- raison sociale
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Précision représentations
raison sociale : Sucrerie coopérative / La délivrance
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Documents d'archives
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AD Somme. Série J ; 56 J 1 à 20 : Fonds privé de la sucrerie de Fins-Sorel, 1891-1913.
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AD Somme. Série R ; 10 R 513. Fins. Dossier de dommage de guerre 1914-1918. Sucrerie de Fins-Sorel.
Documents figurés
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Plan schématique de la sucrerie annexé au contrat d'assurance, 1903. (AD Somme ; 10 R 513).
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Plan de l'ancienne sucrerie de Sorel [Fins-Sorel], Louis Faille (architecte). 1922 (AD Somme ; 10 R
513).
Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Chercheur au service régional de l'Inventaire de 1985 à 1992, en charge du recensement du patrimoine industriel.