Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, canton de Villers-Cotterêts
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Soissonnais - Villers-Cotterêts
-
Commune
Coyolles
-
Adresse
10 rue de Queue-d'Ham
-
Cadastre
1982
A2
135, 453, 455
-
Dénominationsécole maternelle
-
Destinationsmaison
-
Parties constituantes non étudiéesjardin
La date de construction du bâtiment n'est pas connue. Toutefois, deux maisons de cette petite rue datent des années 1840 et il est probable que celle-ci, qui leur ressemble stylistiquement, leur est approximativement contemporaine.
Comme le signale une plaque apposée sur sa façade, ce bâtiment a abrité un asile (école maternelle), fondé en 1868 par Madame Auguste Ferdinand Louis Moreau (1803-1881), propriétaire du château voisin. L'abbé Ledouble précise que cet établissement scolaire était dirigé par les Sœurs de l'Enfant-Jésus de Soissons. Le clocheton qui surmonte le toit et la statue de Notre-Dame des Victoires qui s'abrite dans une ancienne lucarne pérennisent le souvenir de cette fondation.
Jusqu'aux débuts du 20e siècle, la famille Moreau subvient aux besoins de l'asile. L'école ferme le 19 juillet 1902, conséquence probable de la loi du 1er juillet 1901 sur les associations, qui soumet les congrégations à un régime spécifique. Ayant reçu un ferme soutien de la municipalité, l'école est autorisée à rouvrir, sous certaines conditions toutefois, et subsiste jusqu'en 1920, date à laquelle la famille Moreau vend le château et quitte le village. Le bâtiment, resté cependant dans les biens de cette famille, est alors affecté au logement du desservant de la paroisse. Le départ de ce dernier en 1935 a été suivi par la vente de la propriété, qui est devenue simple maison (d'après l'ouvrage d'Alain Jacono).
À une époque inconnue, peut-être au 20e siècle, la toiture de l'immeuble a été modifiée et la façade sur le jardin a été surélevée pour permettre la création d'un étage dans une moitié du comble.
-
Période(s)
- Principale : milieu 19e siècle
- Secondaire : 20e siècle , (incertitude)
Le bâtiment, de plan rectangulaire, s'étend le long de la rue. Il est édifié en calcaire, la pierre de taille étant réservée à la façade, tandis que des moellons sont employés pour les trois autres élévations. Construit en rez-de-chaussée, il comporte également un sous-sol, ainsi qu'un étage en surcroît partiel du côté du jardin. Il est couvert d'un toit à longs pans et pignons couverts, dont la couverture associe l'ardoise, du coté de la rue, et la tuile mécanique, du côté du jardin. Un clocheton en charpente surmonté d'une flèche polygonale en ardoise domine le toit. Un vaste jardin s'étend à l'ouest.
-
Murs
- calcaire moyen appareil
- moellon
-
Toitsardoise, tuile mécanique
-
Étagessous-sol, en rez-de-chaussée, étage en surcroît
-
Couvertures
- flèche polygonale
- toit à longs pans pignon couvert
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre
-
Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Documents d'archives
-
AD Aisne. Série T (Enseignement, affaires culturelles, sports) ; Sous-série 13 T : 13 T 139 (CARDOT. Coyolles. Sa géographie, ses souvenirs historiques. Monographie et plan. [1888], non paginé).
Bibliographie
-
JACONO, Alain. Histoire de Coyolles. Texte dactylographié. Coyolles : 1991.
p. 3-4. -
LEDOUBLE, abbé Joseph. État religieux ancien et moderne des pays qui forment aujourd'hui le diocèse de Soissons. Soissons : l'auteur, 1880.
p. 341.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022.